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Comment vont les étudiants en pharmacie ?

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L’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) vient de publier la deuxième édition de son « Grand entretien 2.0 », portant sur les conditions de vie et d’étude dans la filière pharmacie. Si le nombre d’étudiants choisissant la pharma en vœu n°1 augmente, certains aspects sont préoccupants : plus de 60 % des étudiants travaillent en parallèle de leurs études, un quart renonce à des soins médicaux et une majorité a moins de 2 heures de loisirs par jour.

C’est la deuxième édition de l’enquête de l’ANEPF « Le grand entretien 2.0 », auprès de l’ensemble des étudiants en pharmacie et en Paces. La participation cette année a atteint plus de 5 000 réponses, dont 4 800 ont pu être exploitées. Objectif : réunir l’ensemble des données concernant les conditions de vie et d’études des étudiants interrogés, afin d’orienter les actions de l’association vers des solutions concrètes.

Plus d’attractivité, mais toujours un manque d’infos sur la filière
48,3% des étudiants placent les études de pharmacie en premier vœu à l’issue de leur Paces (contre 33 % en 2014). Même si ce chiffre progresse, il reste néanmoins un manque de connaissance sur la filière et les débouchés offerts, pour 54 % des étudiants interrogés.
Les préparations offertes via les tutorats satisfont légèrement plus les étudiants en pharma que celles offertes par les prépas privées ! Ce qui rejoint les conclusions de notre enquête sur les prépas privés. Pas utile donc de payer plus pour être mieux accompagné !

Trop de cours magistraux et pas assez de TD
Concernant les cours, l’enquête souligne que les étudiants souhaiteraient moins de cours magistraux (le taux d’absentéisme a d’ailleurs fortement augmenté !) et plus d’enseignements interactifs, de TD et de stages. 47% des étudiants se disent insatisfaits du contenu des cours magistraux.
Certaines thématiques sont absentes de l’enseignement, ce que déplorent les étudiants : logiciels de comptoir, médicaments vétérinaires, ou encore communication en direction des patients.
Autre lacune majeure : l’anglais. Pour la majorité d’entre eux, les étudiants considèrent que l’université ne contribue en rien à leur niveau d’anglais !
Concernant l’évaluation des connaissances, les étudiants souhaitent davantage de contrôle continu.
La communication dans le cadre de la vie étudiante est positive. Les étudiants se sentent bien représentés par les associations locales dont l’ANEPF, le Crous… davantage que par les instances administratives et universitaires.

Difficultés financières et jobs étudiants…
17% des étudiants se déclarent en fortes difficultés financières et 25% d’entre eux ont vu leurs aides (bourses et autres) supprimées. Plus de 6 étudiants sur 10 ont une activité rémunérée en dehors de leurs études, principalement durant le week-end et les vacances d’été, mais aussi le soir. Douze pour cent des étudiants travaillent carrément plus de 100 heures par mois !
Concernant le logement, les étudiants sont une majorité à disposer d’un logement indépendant, mais la majorité d’entre eux déplore un coût trop élevé et le manque d’offres de la part du Crous. Plus de 50 % du budget est destiné au logement.
Le coût de la rentrée s’élevait en moyenne à 2 374 euros cette année (autour de 2 507 euros à Paris et 2 240 euros en province). Le principal poste de dépense est le logement et son assurance. Le coût moyen pour un studio de 20 m2 est de 447 euros en province et 640 euros à Paris.

Stress élevé et renoncement aux soins
Les troubles psychiques liées au stress sont très répandus parmi les étudiants en pharma, comme c’est le cas parmi les étudiants en médecine : troubles anxieux et dépressifs, troubles du sommeil, maux de tête, épuisement, etc…
16 % des étudiants en pharma avouent avoir consommé des produits dopants à l’approche des examens. En parallèle, le temps de loisirs est très limité, avec moins de deux heures consacrées aux loisirs par jour, ce qui augmente les répercussions du stress déjà inhérent aux études de santé. Un quart des étudiant ne déclare une pratique sportive que très rarement ; un quart une fois par semaine et un tiers seulement plusieurs fois par semaine. Par ailleurs, les étudiants en santé sont eux aussi concernés de près par le renoncement aux soins ! Ils sont un quart à déclarer renoncer à des soins, pour 55 % en raison de leur emploi du temps et pour 40 % d’entre eux pour un motif financier. Ils ne connaissent pas les SUMPPS (services universitaires de médecine préventive et de promotion de la santé) ; l’ANEPF suggère que la communication sur les aides possibles soit renforcée, lors des réunions de rentrée et dans des guides.

Pour en savoir plus :
http://www.anepf.org/GdEnt20_light.pdf
http://www.anepf.org/dossierCDR.pdf
http://www.afpssu.com/dossier/sante-des-etudiants-le-sumpps-et-le-siumpps/

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  • Sophie Cousin
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