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Une prime de 500 euros sera versée aux internes de MG qui acceptent de travailler en grande couronne parisienne plutôt qu’à Paris

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Une prime de 500 euros sera versée aux internes de MG acceptant de travailler en grande couronne plutôt qu’à Paris. Retour sur l’imbroglio d’erreurs dans l’affectation des internes de MG sur la région parisienne.

Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, n’a pas caché son agacement devant ce nouveau imbroglio administratif sur LCP le 21 octobre. « Les enseignants de médecine générale à Paris se sont trompés , explique la ministre, et ont réparti trop d’internes de MG dans le centre de Paris et pas assez dans la grande couronne. Et cette erreur n’a pas été vue par l’administration. Le choix des internes ne peut pas être remis en cause juridiquement.  » L’ARS Ile-de-France a donc dû promettre une prime de 500 euros par mois aux internes qui accepteraient de travailler dans la grande couronne plutôt que dans Paris intramuros. L’alerte avait été donnée dans la presse par 28 chefs de service en région parisienne. Ces services sont au bord d’une « crise sanitaire », avaient-ils expliqué. Une dizaine d’hôpitaux vont très certainement manquer d’internes cet hiver, au moment où les épidémies de bronchiolite et de gastro-entérite vont se multiplier. Selon eux, « la répartition des internes de MG a été réalisée sans tenir compte des besoins des hôpitaux, notamment ceux les plus éloignés du centre de Paris ». Pour y remédier, l’agence régionale de santé IDF avait décidé de relancer la procédure de choix pour les internes de médecine générale. Une décision qui n’aura finalement pas lieu suite au versement de la prime aux internes. Une façon tout de même de reconnaître les tensions fortes qui risquaient de subvenir dans certains services de pédiatrie. Les chefs de service citaient même un chiffre de 168 postes d’internes de médecine générale non pourvus dans des services de pédiatrie. Comment expliquer cette défaillance ? Selon l’ARS, « un interne a très bien pu choisir un poste alors qu’il avait d’ores et déjà validé ses 6 semestres d’internat de médecine générale ». L’Agence y voit un incident « constitutif d’une atteinte au principe d’égalité qui justifie la relance de procédure de choix de ces internes ».

Grève des internes franciliens

Curieuse coïncidence, le syndicat des internes des hôpitaux de Paris a annoncé dans un communiqué de presse le 23 octobre qu’il rejoint l’appel à la grève du 14 novembre. Ses revendications pour les internes ? D’abord, ils souhaitent une revalorisation globale des indemnités des internes avec mise en place d’une prime vie chère [les internes franciliens perçoivent 7,85 euros brut de l’heure vs 10,03 euros/heure au niveau du Smic]. Et surtout ils réclament le respect du temps de travail hebdomadaire et du repos de sécurité.

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  • Arnaud Janin
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