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Benoît : « garder toute l’année des petits moments pour décompresser »

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Quinzième des ECNis, Benoît va probablement faire beaucoup parler de lui. Après avoir réussi avec brio les ECNi, il se destine à l’une des spécialités les plus polyvalentes : la médecine générale. Une spécialité qu’il juge gratifiante. Il nous explique son choix.

Remede.org — Peux-tu nous expliquer ton parcours ?

Benoit — J’ai eu un parcours assez habituel avec un bac scientifique, suivi d’une Paces et tout mon cursus à la fac d’Angers. J’ai passé un master 1 à partir de la D1 au cas où je voudrais faire un cursus universitaire plus tard. C’est un bon moment pour le faire, car cela nécessite peu de travail supplémentaire, mais ça peut rendre service pour la suite.

Comment as-tu vécu les ECNi ?

Les 3 jours d’épreuves sont un peu des montagnes russes ! Certains dossiers « originaux » ou tendancieux peuvent donner l’impression que la ½ journée ne s’est pas si bien passée, alors que tout le monde a fait les mêmes erreurs. Je n’ai pas pu résister à chercher quelques réponses aux questions de la journée, mais je le déconseille. C’est un surplus de stress inutile.

Comment s’est passée l’annonce des résultats ?

J’étais avec ma famille proche, mais je ne les avais pas avertis de l’heure de publication des résultats pour pouvoir être seul à ouvrir le classement. Je les ai prévenus tout de suite après. Puis j’ai passé la fin de la journée au téléphone avec mes coD4 et le reste de ma famille.

Pendant ton cursus c’était plutôt bachotage ou stage ?

Sans doute un peu des deux. J’ai toujours choisi les stages en fonction de l’intérêt pour la spécialité avant de regarder la charge de travail qu’ils représentaient. Nos stages fonctionnaient en demi-journée toute l’année, avec des blocs de 8 semaines de cours puis 8 semaines de stage. C’était cool d’avoir une matinée sympa et qui nous changeait des bouquins. Mais en D4, j’ai tout de même eu l’impression de bachoter en apprenant des détails peu passionnants, juste parce qu’ils étaient dans les référentiels.

Des passions en dehors de tes études de médecine ?

Je suis amateur de chant, que j’ai pu pratiquer seulement pendant les deux tiers de l’année, le Covid y est pour beaucoup.

Quels sont ton meilleur et ton pire souvenir en médecine ?

Mon meilleur souvenir est le hasard d’une rencontre d’une « petite mamie » en gynéco avec qui je devais juste passer 5 minutes le temps d’un ECG, et nous avons finalement passé 45 minutes à parler de son histoire, de la vie, de la mort... J’avais eu le plaisir de la quitter apaisée la veille d’une lourde intervention chirurgicale.

Mon pire souvenir reste le moment où j’ai déstérilisé une canule d’ECMO en la lâchant lors de son retrait, elle a « sauté » jusqu’au calot du chirurgien qui m’avait fait spécialement venir ce jour au bloc pour cette mission. Le silence qui a suivi dans le bloc a été très long…

Pourquoi avoir choisi la médecine générale ?

Je vais découvrir l’internat de médecine générale, qui est une spécialité polyvalente où la clinique est primordiale, et permet une relation privilégiée avec le patient. Elle comporte aussi une part importante de prévention primaire à travers les addictions, le dépistage organisé ou la détection des facteurs de risque cardiovasculaire… peu abordée pendant l’externat, mais tellement utile. Enfin c’est une spécialité qui offre une diversité d’exercices possibles.

As-tu hésité avec d’autres spécialités ?

J’ai hésité avec l’internat de maladies infectieuses, qui partage le côté transversal de la médecine générale. C’est aussi une spécialité gratifiante par la recherche diagnostique et l’efficacité thérapeutique élevée.

Dans quelle ville comptes-tu exercer ? Pourquoi ?

Je reste sur Angers, ma ville d’externat pour continuer à profiter de la « douceur angevine » et de la proximité avec ma famille et mes amis. Enfin c’est une subdivision au top pour la médecine générale.

Comment as-tu abordé la rentrée ?

J’avais hâte de me lancer dans le grand bain. Il y a un mélange de fierté et de stress d’avoir désormais la responsabilité des patients que nous allons voir lors de nos stages. De façon plus accessoire, nous avons la joie toute relative de découvrir un tas de démarches administratives qui vont avec la rentrée.

Quel(s) conseil(s) donnerais-tu aux néo-D4 ?

Il faut terminer de passer en stage dans les services qui peuvent intéresser pour l’internat, et surtout garder toute l’année des petits moments pour décompresser,

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  • Idris Amrouche
  • Rédacteur remede.org
  • amrouche.idris@gmail.com
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