A 20:40 par
Blandine RivettePeut-être que ça vous paraît nier le concours de P1 mais que sont censés dire ceux qui ne l'ont pas passé pour bénéficier d'une passerelle à la vue de tels propos ? Oui, ça me fait mal, moi et mon profil « alternatif ». Parce que venant de formation différente, voire radicament différente, c'est aussi nier l'intérêt que nos profils, avec leur histoire et leurs questionnements, peut avoir. Dommage que l'on tende à penser ça sur le mode du « ou… ou » et pas du « l'un et l'autre ». La variété des gens qui viennent en P1, ça n'est pas la même que celle de ceux qui viennent d'ailleurs. Et alors ? Et puis, oui ça peut aussi apporter un plus dans la pratique. Ce qui ne veut pas dire que ceux qui sont passés par une P1 n'acquiéreront pas. Mais quand on rentre dans de telles études à 18 ans et à 25 ans, le premier fraîchement sorti du bac qui va plus ou moins rentrer dans le moule qu'on lui impose s'il veut poursuivre et le deuxième qui aura vagabondé pendant un temps on n'a forcément pas le même regard sur les choses.
Par contre, je ne vois pas bien effectivement trop ce que cette passerelle a la prétention d'apporter ? Un système moins d'apprentissage abrutissant au contraire de la PACES ? (L'abrutissement, ça crée parfois des dégâts pendant un certain temps — pas toujours réversibles rien qu'à voir certains confrères… — et avant que l'on me tape dessus : je n'ai certainement pas dit : tous) Sur le principe, je ne trouve pas l'idée mauvaise, alors mais… pourquoi une voie dédiée ? Ça n'a rien à voir avec ceux qui ont passé le concours de P1, mais avec le concours lui-même, je pense…
Quant à la dimension de l'oral… je ne suis pas contre en ce sens que ça peut permettre aussi, je pense, de se faire une idée de qui postule… Et on est pas tous des fils de… En tout cas, ce n'était pas mon cas.