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18
Févr. 09

Si vous devez parler d’une prépa, pensez-y à deux fois !

Publié le 18/02/09 11:44 - Modifié le 18/02/09 17:23
Tags associés : Plainte, Prépa
Le mieux est il de s’abstenir … ?
Je ne savais pas ces jours derniers si je devais parler ou pas de la dernière affaire du moment. Mais comme nous avons découvert que le plaignant s’est exprimé en ligne sur le motif de sa plainte, je m’autorise à exposer ici des faits, rien que des faits. Sur le fond de l’histoire, j’ai quelques opinions, mais vous comprendrez bien que je les garderai pour moi.

J’ai donc, il y a quelques jours, reçu un coup de téléphone des enquêteurs chargés de la plainte déposée par le Dr Lemasson. Après avoir reçu ma réquisition par fax, je me suis exécuté et j’ai fourni après 2 heures de boulots toutes les informations demandées (là non plus je ne rentre pas dans les détails). Une situation fort peu agréable, chronophage, et qui je l’espère ne se reproduira pas tous les jours …

Sur le fond de cette affaire là bien précise, diffamation, pas diffamation, là n’est pas la question, la justice, puisqu’elle est saisie, tranchera.

Mon problème est de savoir ce qu’il faut faire maintenant. Vous le savez et ce n’est pas un secret, nous avons sur ce site un a priori négatif sur les prépas. D’un point de vue fondamentale tout d’abord, puisqu’un système parallèle ne rentre pas dans le cadre de l’égalité des chances qui devrait exister dans notre République (même si nous ne sommes pas dupes, tant il existe bien d’autres inégalités) et qu’il prouve d’une certaine manière la faillite de la faculté ; d’un point de vue plus individuel ensuite, puisque certains échos concordants au fil des années laissent vraiment penser que certains établissements n’ont pas été toujours très honnêtes (faut il le repréciser, nous parlons ici de manière générale et cela n’a rien à voir avec l’affaire relatée ci dessus). La première solution serait donc d’interdire et de supprimer toute discussion et toute référence aux prépas sur remede.org. Solution nette et radicale.
D’un autre coté nous ne pouvons ignorer la présence systématique prise par les prépas, en particulier dans les facultés parisiennes. Quel PCEM1 n’a pas son cours du soir, son organisme pour passer des concours blancs ? Devant l'importance de fait de ces établissements privés, il paraît licite de laisser les étudiants comparer les services fournis et donner leur opinion. Après tout, vu les coûts d’inscription, il semble bien normal de vouloir crier son contentement ou son mécontentement quand on est passé par là ! De ce point de vue, il serait donc stupide de faire un blackout total sur le sujet « prépa ».

Ma conclusion logique est donc la suivante : laissons la parole ouverte. Mais devant cette affaire particulière qui fait suite à celle de CPCM juridicas, et devant une tension montante sur le sujet des prépas, je ne peux que vous avertir afin que vous preniez toutes vos précautions quand vous parlerez (en négatif bien sûr, car sur le web on parle plus souvent quand ca ne va pas que quand tout va) des prépas sur internet (ici ou ailleurs !).

Pour ça, il y a une bonne méthode : oubliez votre clavier, oubliez votre écran et rédigez votre message comme si vous étiez dans la même pièce que le directeur de votre prépa et que vous voudriez le convaincre de dysfonctionnements : pas d’insultes, propos argumentés et vérifiables, et si possible surtout, pas d’anonymat. En cas d’avis plus personnel, n’hésitez pas à employer toutes les formules d’usage « selon moi, à mon avis, mon sentiment … » pour marquer le fait que votre exposé n’est que votre ressenti.

Voilà quelques consignes qui devraient vous permettre de dire ce que vous avez à dire sans vous exposer aux foudres des établissements privés et de la justice. Voilà également qui devrait nous permettre de pouvoir vous soutenir le cas échéant. Sachez de toute façon que si vous ne respectez pas ces règles, nous prendrons les devants pour supprimer vos messages avant qu’ils ne fassent polémique. Non seulement pour éviter d’offrir une tribune à quelques kamikazes ou inconscients qui voudraient se lancer sur le sujet (kamikaze étudiants ou pourquoi pas concurrents qui voudraient faire une contre publicité, situation que nous avons parfois suspectée par le passé) mais aussi pour nous préserver d’éventuelles poursuites ou de perte de temps répétées à répondre à la justice …

Enfin, nos consignes à l’égard des dirigeants ou employés (étudiants ou non) de prépas restent les mêmes : les messages sur nos forums restent autorisés uniquement en réponse aux questions d’internautes, les messages spontanés étant assimilables à de la publicité (détails ici).
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