D’abord sur le fait de restreindre les installations dans des zones déterminées :

Que va penser notre bon vieux collègue installé depuis 15 ou 25 ans dans une zone en excédant d’offre médicale ? Il se dira que tout ça n’est pas une mauvaise chose : au moins, pas de risque qu’un énième petit jeune se pointe et emmène une partie de la clientèle …

Que va maintenant penser celui qui rame en zone sous-médicalisée : ouf, enfin peut être un peu de soutien pour maintenir une condition de vie qui souffre déjà beaucoup du surmenage.

Et puis enfin une dernière idée, la plus vicieuse sûrement. À l’heure où toute la génération médicale baby boom va prendre sa retraite, que pourrait il se passer si on interdisait la création de nouveaux cabinets médicaux dans les zones excédentaires ? Les cabinets des nouveaux retraités seraient vendus pour une reprise à prix d’or …
Croyez-vous que certains cracheraient là-dessus ?

Voilà quelques idées qui peuvent laisser penser que nos aînés ne défendront pas tous avec la même vivacité la liberté d’installation. Les médecins n’étant pas une population fondamentalement différente de la population générale, certains se frottent même déjà sûrement les mains …