L’intérêt de dire qu’on est complètement d’accord avec quelqu’un est assez limité, mais quand il s’agit de l’anemf et de moi même, ça ne fait pas de mal de l’avouer.
Je suis donc complètement d’accord sur la prise de position de l’anemf concernant l’éventuelle réforme du PCEM1 :
Réforme de la PCEM1 : un grand ménage c’est bien, un décapage c’est trop...
Les mesures récentes évoquées sur la réduction de la durée du pcem1 avant concours sont absolument fantaisistes et semblent être le type de réforme qui ne mènera nulle part, sauf peut être vers le pire (Comme le fait brillement l’ECN et son application depuis 2 ans, le genre de chose dont on aimerait que la personne qui en a eu l’idée soit allée à la plage ce jour là).
Avant de se demander pourquoi les amphis surchauffent, il conviendrait peut-être de se demander pourquoi cela n’a pas été le cas avant. Cette situation naît là aussi d’une belle idée : coller sur les mêmes bancs de plus en plus de gens qui n’ont absolument pas le même avenir et dont le seul tort est de s’intéresser aux métiers de santé. Ce n’est pas en une année commune, 5 ou 10 ans avant d’entrer dans un véritable exercice, que ces futurs professionnels sauront mieux travailler ensemble par la suite. Ce n’est pas non plus en faisant de futur kiné ou sage-femme aigris de ne pas avoir eu une place qui permettait de poursuivre des études de médecine qu’on formera de futurs professionnels heureux
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L’important pour cette première année post études secondaires, et que chacun puisse entrer et concourir dans la branche qui le concerne et ne se retrouve pas dans un poulailler infâme. Si demain je souhaite faire le concours de postier, ce n’est pas pour finir standardiste chez France Telecom faute d’une bonne place et sous prétexte d’un recrutement commun. Je ne concevrais jamais qu’il puisse en être malheureusement ainsi pour les étudiants en santé. De plus je ne vois pas comment cette année commune ne puisse pas être autre chose qu’une perte de temps dans l’objectif final de former de bons praticiens dans tous les domaines concernés. Qu’enseigner d’utile et de commun aux futurs médecins, sages-femmes, kinés ... et demain ide ou pharmaciens ?
Bref, on est bien parti pour marcher sur la tête une nouvelle fois, une fois de plus. Carabins, tenez bon.
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Réformer nos études- [1] Je le rédige dans ce sens là car c’est plus souvent le cas comme ça, mais ce n’est bien sûr pas le cas de tout le monde, fort heureusement !