Remonter un mauvais classement
La principale question que l’on retrouve sur le forum de remede.org est de savoir s’il est possible de remonter un mauvais classement. Si vous êtes concernés, malheureusement les statistiques sont contre vous. Mais tout comme les chances pour un bachelier non scientifique de réussir la Paces, on observera toujours des personnes qui y arrivent et déjouent les chiffres. Romain est aujourd’hui interne en médecine générale et se souvient de sa Paces à Marseille, « j’étais à plus de 200 places du numerus clausus de médecine, mais j’étais doublant, je n’avais donc rien à perdre et j’ai tout donné au deuxième semestre. » Ne rien lâcher donc, car il est toujours possible de remonter un mauvais classement. Sans oublier que quand on fait une première Paces, continuer son travail peut être valorisé en cas de redoublement.
Voir plus loin
Il faut retenir que nombre d’étudiants, si ce n’est la moitié dans certaines universités, ne réussissent qu’après un premier échec, sans compter les quelque triplants. Si cette année n’est pas la bonne, la prochaine sera peut-être celle du succès. Dans les profils des doublants, on retrouve le plus souvent des étudiants qui ont beaucoup travaillé, mais qui ont manqué de méthode. Mathilde, étudiante en quatrième année de médecine, nous explique : « Pour ma première P1, j’ai perdu beaucoup de temps dans les détails, personne ne m’avait dit comment cibler mes révisions et surtout comment m’évaluer. » La clé est donc l’organisation. Pour cela, pas besoin de prépa, demandez aux étudiants des années supérieures. Ils vous confirmeront que la méthode est la clé de la réussite.
Cette première année, au-delà des connaissances pas toujours utiles pour votre avenir, vous force à travailler et à vous connaître. Khalid, étudiant en deuxième année de dentaire, a fait deux Paces : « Je savais que même si je devais échouer, que j’avais acquis une méthode de travail que je pouvais réutiliser quelle que soit ma filière de reconversion. »
Personne n’est à l’abri
En revanche, on observe assez souvent des chutes dans le classement. Car dans les 100 places après le numerus clausus, tout est possible. Il ne faut donc pas se relâcher. On ne compte plus les étudiants brillants qui perdent juste assez de places pour ne plus être classés dans la discipline de leur choix. Il ne faut donc pas perdre son objectif de vue, et ne jamais se sentir sûr d’y arriver. L’excès de confiance est souvent source d’échec.
Il n’y a donc rien d’écrit à l’issue du classement d’hiver. Rien n’est joué. Qu’on soit primant, doublant voir triplant, travailler dur ne sera jamais perdu. N’oubliez pas, si vous avez travaillé d’arrache-pied, et que les résultats ne sont pas là, revoyez la méthode, c’est bien souvent là que le bât blesse.