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PH pour tous !

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Chaque année, un concours national, établi par discipline, par spécialité et par type d’épreuves, est organisé par le Centre national de gestion. Il permet chaque année à plusieurs milliers de médecins d’avoir accès au statut de PH (Praticien hospitalier). Un statut qui risque de disparaître selon plusieurs syndicats de médecins.

Qui peut passer ce concours

Il existe le concours de type 1 et le concours de type 2. Le concours de type 1 est ouvert aux titulaires d’un diplôme de docteur en médecine, en chirurgie dentaire ou en pharmacie, ayant validé le troisième cycle d’études et pouvant justifier de deux années de fonctions effectives de médecin, de pharmacien ou d’odontologiste dans les cinq ans précédents. Les candidats qui ne correspondent pas à ces critères, typiquement les médecins étrangers, doivent, dans le concours de type 2 passer un examen écrit.

Le concours en lui même

Il dure environ 1 heure. Précisons que le concours n’ouvre pas à un poste, mais surtout il permet d’obtenir une habilitation à travailler dans un hôpital. Il s’agit principalement de question autour d’un cas clinique et de conduite à tenir face à un problème. Ce n’est pas qu’une simple formalité, et il ne dure parfois que quelques dizaines de minutes puisque plusieurs médecins sont recalés chaque année. Il est cependant possible de le passer plusieurs fois.

Suppression du statut de PH ?

Le projet de loi de santé adopté il y a une semaine par les députés prévoir la création d’un statut unique de PH. Mais ce n’est pas tout, le texte de loi prévoir aussi la suppression du concours d’accès au statut PH, qui existe depuis maintenant trente-cinq ans. Le souci est principalement de simplifier l’accès, puisque un peu moins de 20 000 postes seraient aujourd’hui vacants en France. Ainsi, le gouvernement, en simplifiant l’accès aux postes hospitaliers, mais aussi en permettant l’exercice à temps partiel, souhaite combler les trous. Mais cette simplification n’est pas dénuée de risque selon les syndicats.

Recrutement au rabais

La suppression de ce concours national permettra ainsi aux hôpitaux de recruter les médecins hospitaliers selon leurs propres critères. Le Syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France (SYNGOF) a fait partie des syndicats qui ont dénoncé le plus vivement cette loi. Ils dénoncent le risque de voir les médecins un peu plus « mis aux ordres » de l’administration.

Ainsi l’intersyndicale APH (Action Praticiens Hôpital) va plus loin, et demande « le maintien d’une nomination nationale sur les postes de praticien hospitalier, une exigence absolue afin de garantir la qualité du recrutement et l’indépendance professionnelle ».

Le modèle du médecin hospitalier est en pleine mutation. À l’instar des chefs de service aujourd’hui dans l’ombre des chefs de pôle devenues des administratifs, le statut PH est devenu objet de précarisation. Ouvrir l’accès aux études de médecine, ouvrir le statut PH, pas sûr que la dynamique prise soit celle de la qualité des soins.

Focus :
De son côté, Jeunes Médecins revendique le statut d’assistant pour personne, l’accès au secteur 2 pour tous ! Et tient à rappeler son objectif : la création d’un statut unique de praticien hospitalier titulaire. Ce statut doit permettre une activité mixte publique/privée simplifiée et doit être acquis via une nomination nationale dans le même temps que l’obtention du DES.
Dans ce cadre, Jeunes Médecins exige la disparition du statut d’assistant. Ce statut n’a plus de raison d’être, la réforme du troisième cycle l’ayant intégré ! « Ce statut est indigent et ne respecte pas l’engagement total des Jeunes Médecins au sein des hôpitaux. 7,23 euros nets de l’heure, soit moins que le SMIC horaire, à Bac + 10, comment peut-on le tolérer ? »
Concernant l’accès au secteur 2, il sera préservé par l’automaticité de son ouverture pour tous les praticiens nommés à titre permanent. Il faut supprimer les 5 premiers échelons du statut de praticien hospitalier, l’entrée dans la carrière doit se situer au niveau de l’échelon 6 actuel, soit 5 000 euros bruts mensuels.

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  • Idris Amrouche
  • Rédacteur remede.org
  • amrouche.idris@gmail.com
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