Ce nouveau texte définit les modalités d’admission directe, l’un en deuxième année, l’autre en troisième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme. Il ouvre l’accès à ces passerelles à de nouveaux publics.
Les nouveautés :
Les professionnels paramédicaux justifiant d’un exercice professionnel de deux ans à temps plein et titulaires d’un diplôme sanctionnant au moins trois années d’études supérieures permettant cet exercice sont éligibles à ce dispositif.
On ne peut postuler que deux fois au dispositif de la passerelle.
Diplômes requis :
- diplôme relevant de l’article D. 612-34 du code de l’éducation ou tout autre diplôme conférant le grade de master à la date de sa délivrance ;
- diplôme d’Etat de docteur en médecine ;
- diplôme d’Etat de docteur en pharmacie ;
- diplôme d’Etat de docteur en chirurgie dentaire ;
- diplôme d’Etat de sage-femme ;
- diplôme d’Etat de docteur vétérinaire ;
- diplôme national de doctorat ou titre étranger de niveau doctorat (PhD) ;
- diplôme d’Etat d’auxiliaire médical et sanctionnant au moins trois années d’études supérieures pour les personnes justifiant d’un exercice professionnel en lien avec ce diplôme de deux ans à temps plein ;
- titre d’ingénieur diplômé ;
- titre correspondant à la validation de 300 crédits européens, obtenu dans un autre Etat de l’Union européenne ou Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen ou dans la Confédération suisse ou dans la Principauté d’Andorre.
Sont également éligibles au dispositif :
- les anciens élèves de l’une des écoles normales supérieures à condition d’avoir accompli deux années d’études et validé une première année de master.
- les enseignants-chercheurs de l’enseignement supérieur qui exercent des activités d’enseignement dans une unité de formation et de recherche de médecine, de pharmacie ou d’odontologie ;
- les candidats qui en vue d’une admission dans une filière différente de leur filière d’origine, justifient de la validation, dans l’Union européenne ou dans un Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen ou dans la Confédération suisse ou dans la Principauté d’Andorre, de deux années d’études ou de 120 crédits européens dans un cursus médical, odontologique, pharmaceutique ou de sage-femme au-delà de la première année.
Procédure et nombre de places
Après examen des dossiers de candidature, chaque jury retient un nombre de candidats au plus égal au double du nombre de places fixé, pour chaque filière pour chaque année.
Ces candidats sont convoqués individuellement à un entretien avec le jury.
Suite à ces entretiens, le jury établit la liste des admis pour chacune des années et par filière et les répartit entre les établissements qui relèvent de sa compétence. Cette liste est communiquée aux universités et structures de formation dispensant la formation de sage-femme relevant du centre d’examen. Celles-ci notifient les résultats aux candidats ayant déposé un dossier de candidature auprès d’elles.
Le directeur de l’unité de formation et de recherche ou de la structure d’affectation indique au candidat les enseignements complémentaires qu’il doit suivre afin de favoriser la poursuite des études.
Les candidats admis qui n’auraient pas fourni le 31 mars les justificatifs des pièces mentionnées à l’article 2 du présent arrêté présentent ces documents au plus tard le 1er octobre de l’année considérée, sous peine de perdre le bénéfice de leur admission.
Toutefois, leur candidature n’est pas décomptée du nombre de chances à concourir.
Les candidats admis prennent une inscription dans l’université où ils ont été affectés. Ils ne peuvent bénéficier d’un report d’inscription, sauf cas de force majeure.
Les dispositions du présent arrêté sont applicables à compter de la procédure organisée au titre de l’année universitaire 2017-2018.
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