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L’échec en Paces : comment rebondir 

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Le concours de Paces est difficile moralement et physiquement. Après une ou deux, voire trois années de dur labeur, le résultat n’est pas toujours au rendez-vous. L’investissement en première année est tellement important qu’il est parfois difficile d’envisager sa vie en dehors des études médicales. Pourtant il est possible d’être épanoui malgré cet échec. Remede.org vous aide à rester optimiste à travers le témoignage de trois jeunes professionnels.

De médecine à avocat

L’échec de la première année offre parfois des opportunités inattendues. Julien est aujourd’hui avocat au barreau de Lyon depuis maintenant deux ans. Après 2 Paces, il se réoriente à la faculté de droit. « J’ai très mal vécu mon échec, d’autant que j’ai loupé médecine à quelques places, mais après un été difficile j’ai vite rebondi », nous explique Julien. « La méthode de travail que j’avais acquise en première année est parfaitement transposable au droit, la façon de résonner est très similaire, c’est pourquoi il ne faut rien lâcher, car même en cas d’échec on est gagnant », nous explique l’avocat lyonnais.

Pour Julien, l’échec en Paces n’a été qu’un « détour vers une carrière dans laquelle je m’épanouis ». La Paces telle qu’elle existe aujourd’hui, permet une équivalence même en faculté de droit pour les reçus-collés. Mais Julien tempère la réussite des étudiants en médecine quand ils se réorientent en droit : « Pour réussir, quelle que soit la filière, il faut être travailleur. En fac de droit, si on n’est pas organisé, on arrive difficilement à notre fin, et beaucoup de mes amis n’ont pas réussi la transition. »

Pourquoi pas expert-comptable ?

Pour Abdel, la Paces a été « un enfer ». « J’étais dépassé par les évènements, je me suis rendu compte bien trop tard que mon organisation était mauvaise », explique-t-il. Mais ce n’est pas toujours qu’un échec personnel, « j’avais du mal à accepter mon échec, principalement dû au regard de mon entourage, j’étais bon élève et ma famille n’a pas compris mon échec, il faut dépasser cela si l’on veut réussir par la suite ». Abdel est maintenant expert-comptable dans un grand cabinet à Strasbourg.

Pour réussir sa reconversion, il faut « se poser un moment pour digérer l’échec, j’ai ensuite fait un DUT en gestion des entreprises et des administrations ». Il y a aussi une certaine ironie dans le parcours d’Abdel : « Je gère aujourd’hui la comptabilité de médecins, qui se confient sur leurs conditions de travail. Je suis parfois heureux d’avoir changé de voie », plaisante-t-il.

Docteur, mais en chimie

Stéphane voulait embrasser la carrière de pharmacien industriel. Il est aujourd’hui en thèse de doctorat de science. « Je voulais devenir pharmacien, j’ai passé mon concours avant la réforme de la Paces, je m’étais beaucoup investi dans la P1, mais après deux échecs j’ai dû vite rebondir. Heureusement à Lyon, l’université nous a bien aidés à nous réorienter. » Stéphane est rentré en deuxième année à la faculté de chimie : « Je me suis orienté sans trop savoir quel métier je ferai. Pharmacien, c’est un métier concret, alors qu’à la fac de science on n’apprend pas vraiment un métier. Mais aujourd’hui je suis chercheur et c’est du concret. Certes les conditions de travail ne sont pas idéales en France, mais je m’épanouis au laboratoire. Et je travaille même aujourd’hui en collaboration avec l’industrie pharmaceutique », nous explique Stéphane.

À travers ces trois profils, nous souhaitons vous montrer que l’échec en Paces n’est qu’une étape de la vie. Le travail et la rigueur sont applicables à toutes les filières. C’est pourquoi tous nous expliquent que le travail fourni en première année leur a servi par la suite. Si vous souhaitez vous aussi partager votre reconversion après une première année, n’hésitez pas à nous écrire.

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  • Idris Amrouche
  • Rédacteur remede.org
  • amrouche.idris@gmail.com
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