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Choix aux ECN : l’ophtalmologie reste la plus prisée

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La procédure de choix de postes s’est achevée mardi 25 septembre. C’est l’heure du premier bilan. Le top 3 des spécialités : ophtalmologie, maladie infectieuse et néphrologie. En revanche, médecine du travail, biologie médicale et santé publique sont les trois spécialités les plus boudées cette année.

« Le top 5 reste stable d’année en année », souligne Thomas Iampétro, chargé des perspectives professionnelles à l’ANEMF. Ophtalmologie, maladie infectieuse et néphrologie, chirurgie plastique, puis médecine cardiovasculaire en 5ème position. Viennent ensuite la dermatologie, la radiologie, l’hématologie, l’oncologie et la chirurgie maxilo-faciale.

C’est la deuxième année que la spécialité « Maladies infectieuses et tropicales » remporte un franc succès. Créée avec la réforme du troisième cycle, cela fait deux ans que les postes partent très vite dans cette spécialité. Les majors 2017 et 2018 l’ont choisie, lançant ainsi l’engouement. «  Nous sommes un peu étonnés d’un tel succès… Mais le fait est que le choix du major est très suivi par les futurs internes. Des études psychologiques l’ont prouvé », indique Thomas Iampétro, chargé des perspectives professionnelles à l’ANEMF.

Les 359 postes restés vacants concernent, pour l’essentiel, les spécialités de médecine générale, de médecine du travail, de gériatrie, de médecine d’urgence, de psychiatrie, de santé publique et de biologie médicale.

3447 postes de médecine générale (dont 179 pour les bénéficiaires d’un CESP) étaient offerts cette année : le premier étudiant à avoir choisi cette spécialité était classé 62e.
Dans le détail, 194 postes sont restés vacants en médecine générale, 48 en médecine du travail, 36 en gériatrie, 21 en médecine d’urgence, 19 en psychiatrie, 21 en santé publique et 20 en biologie médicale.
« Nous ne sommes pas surpris pour la psychiatrie, la médecine du travail, la biologie médicale et la médecine générale. Les années passées, ces spécialités rencontraient déjà des difficultés de « recrutement. » En revanche, nous sommes perplexes de constater que la gériatrie et la médecine d’urgence - deux nouveaux DES proposés dans le cadre de la réforme du 3e cycle - n’attirent pas davantage les futurs internes », souligne Thomas Iampétro . Il faudra certainement renouveler les campagnes d’information auprès des étudiants pour que ces spécialités soient mieux connues.

Ci-dessous, quelques graphiques de @MrFDA, interne en radiologie, qui a accepté de nous laisser publier les graphiques postés sur son compte Twitter :

Concernant les villes les plus attractives pour l’internat, le tiercé gagnant est Lyon, Nantes et Bordeaux. Suivent de près Rennes, Grenoble, Toulouse, Paris (7e rang), Montpellier, Strasbourg et Lille. Les 5 villes les moins attractives sont : Besançon, Brest, Amiens, Saint-Etienne et Poitiers.

Certaines spécialités sont presque exclusivement masculines : spécialités chirurgicales, anesthésie-réanimation, radiologie et médecine nucléaire. D’autres presque exclusivement féminines, comme la gynécologie médicale :

Les futurs internes ont effectué leur choix en 41 secondes en moyenne, c’est 10 de moins qu’en 2017. Preuve que le système est très bien rodé. En effet, le CNG (Centre national de gestion) comme les associations étudiantes ont passé beaucoup de temps en amont pour expliquer la procédure… et les étudiants étaient dans les starting-blocks.
« La procédure a été très fluide cette année, preuve que la procédure était bien préparée en amont », indique Claire Demassieux, responsable de la communication an Centre national de gestion. « Près de 1600 étudiants se sont déclarés « absents », soit 40% de plus que l’an passé, car ils étaient en congés ou en stage. Cela montre qu’ils ont confiance dans le système puisque c’est le CNG qui a validé à leur place, sur la base de leur simulation. »

Enfin, pour la première fois cette année, le CNG et le Conseil national de l’Ordre des médecins se sont associés pour faciliter l’enregistrement des futurs internes dans le Répertoire partagé des professionnels de santé (RPPS). Un gain de temps appréciable ! Les futurs internes ont pu accéder directement à leur compte individuel pré-renseigné sur le portail mis en place. 61% des étudiants ont effectué cette démarche à ce jour, sans avoir à se déplacer.

Sophie Cousin
avec l’aimable collaboration de @MrFDA, interne en radiologie, qui a accepté de nous laisser publier ses graphiques postés sur son compte Twitter.

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