Au cours de ces dernières années, l’obésité a pris de l’ampleur et est devenue un problème majeur rencontré dans la majorité des pays industrialisés. En raison d’un déséquilibre important entre les besoins et les apports énergétiques, enfants, adolescents ou adultes sont victimes de surpoids. De nos jours, la dépense énergétique est très modérée tandis que l’apport énergétique alimentaire est excédentaire. Avec des calories en trop, la prise pondérale est inévitable.

Face à ce mal, de nombreuses solutions ont fait leur apparition visant à rétablir l’équilibre de la balance énergétique. Une multitude de régimes et de produits miracles ont vu le jour, et internet en regorge. Ces régimes amincissants, souvent coûteux, promettent au bout de seulement quelques jours ou de quelques semaines une perte de poids importante. Cependant, sur le long terme, la majorité de ces solutions sont inefficaces et favorisent même l’effet yo-yo. C’est pourquoi avant d’opter pour un régime menu minceur il est nécessaire de bien y réfléchir.

Comprendre les régimes amaigrissants

Le principal point commun entre tous les régimes amincissants est la diminution de l’apport calorique. Cette réduction est généralement évaluée selon les caractéristiques de l’individu : son sexe, son métabolisme, son âge, ses apports et ses activités physiques. Mais de manière globale, la réduction journalière ne doit pas excéder 500 kcal et l’apport journalier total ne devrait jamais descendre en dessous de 1200 – 1400 kcal. Cela évitera un déséquilibre alimentaire et des carences en nutriments essentiels (Vitamines, oligo-éléments).

Cependant, un certain nombre de régimes proposent une réduction trop drastique de l’apport calorique. Il est vrai que plus un régime est limitatif, plus son efficacité est rapidement observable, mais dans ce cas, la perte pondérale rapide est la conséquence directe de la réduction des glycogènes de réserve. Avec un apport protéique inférieur à 50 g par jour, le corps puisera dans ses protéines de réserve conduisant ainsi à une perte de muscles, mais non pas à une perte de tissus gras. Ce genre de régime connaît un grand succès par ses effets très rapides ; perdre quelques kilos en trop est possible sans trop d’efforts. Malheureusement, le site de diététique Sagesse Santé, explique que ce n'est pas la bonne manière de perdre du poids car ces programmes ne se consacrent qu’à la perte de poids, mais non pas au maintien du poids voulu.

Les différents types de régimes minceur
Il y a des régimes de toute sorte, qui permettent de perdre du poids plus ou moins facilement, toutefois on peut les classer en plusieurs catégories :
• Les monorégimes : ce type de régime repose essentiellement sur la consommation d’un seul type d’aliment. Il est important de noter qu’aucun aliment faisant maigrir ou grossir n’existe. La prise de poids ou la perte de poids résultent de la différence entre l’apport calorique et la dépense calorique. Les fruits sont idéaux pour ce type de régime du fait de leur faible densité énergétique. Cependant, ce régime entraîne une perte de masse musculaire importante.
• Les régimes cétogènes et hyperprotéinés : Ce sont des régimes qui bannissent la consommation de glucides et privilégient les aliments protéinés. L’objectif de ces régimes est de préserver les muscles tout en éliminant les tissus adipeux. Étant des régimes déséquilibrés, il est vivement conseillé d’avoir recours au suivi médical.
• Les régimes dissociés : Dans ces régimes, l’association d’un certain groupe d’aliments est évitée, à savoir les aliments riches en hydrate de carbone et les aliments protéinés. Par exemple, la consommation de viande se fait à midi, et les farineux pour le soir. Facile à réaliser sur le court terme, il est difficilement réalisable sur le long terme. Une fois de retour à une alimentation normale, la prise de poids est inévitable.
• Les substituts de repas : Ils reposent essentiellement sur des apports spécifiques (protéines, sels minéraux et vitamines) tout en limitant les aliments caloriques. Ils ont l’avantage d’être rapides et sécurisés, mais parfois onéreux.
• Les régimes à alimentation variée : Ce sont des régimes hypocaloriques respectant les règles d’une alimentation équilibrée. Ces régimes bannissent les graisses, l’alcool et le saccharose. C’est par exemple le cas des régimes paleo.
Tous les régimes, exceptée ceux des régimes à alimentation variée peuvent conduire à des carences en nutriments, induire des modifications comportementales et sont peu adaptés à la vie en société.