J’accuse les politiques et administratifs de manque total de communication éclairée, de rédiger des plans inapplicables pour la seule utilité de dire « on a fait ce qu’il faut ». Tout ce monde là n’a peur que d’une chose : qu’on leur reproche de ne pas en avoir fait assez et que cela retentisse sur leur carrière à la prochaine élection/nomination.

J’accuse les journalistes d’entretenir un niveau de stress dans la population générale probablement jamais atteint auparavant à ce seuil, sans aucun argument valable à l’heure actuelle. Un nombre de mort absolu ne veut rien dire s’il n’est pas rapporté aux nombres de cas, et pourtant, qu’on aime les compter et les afficher.

Cette situation est un scandale : si la chose continue, on va mettre à plat tout le système pour RIEN. On va le faire imploser pour un simple virus grippal. Car tout est bien parti pour que tout devienne problématique à cause de la paranoïa et de la « protocolite » administrative aigue, plutôt qu’à cause d’un pauvre virus à deux balles.

Si j’étais épidémiologiste, je m’intéresserais à une chose en ce moment : à la morbi mortalité générée par le stress et l’angoisse induite par les politiques et les média dans la population générale en raison de cette gestion désastreuse et catastrophiste de ce non événement. A voir la tête des gens quand on leur évoque un possible syndrome grippal, je ne serais pas étonné que certains en fassent un infarctus dans les jours qui suivent.

Le monde politico médiatique est lamentable, cela devient proprement insupportable et tue probablement plus que le virus H1N1 lui même pour le moment ...