Lui a intitulé son billet « Rions un peu avec le SAMU ».
De fait, cet appel des SAMU de France ne me fait pas vraiment rire, tout comme les apparitions médiatiques guignolesques d’un confrère urgentiste, un certain Pelloux.
Ces gens là ne sont que dans leurs petits intérêts corporatistes de branche : on tire, on flingue le reste de la profession en n’hésitant jamais à dire tout et n’importe quoi. Souvenez-vous la remarque de Pelloux sur les externes en médecine pendant la canicule. Regardez les sorties médiatiques de Pelloux ces derniers jours. Les problèmes sont véritables, tout le monde le sait, l’attitude récupératrice précipitée du moindre drame médiatisé en disant n’importe quoi est elle pitoyable …
Et c’est encore le cas avec cet appel et cet article publié dans les échos : on balance sur le généraliste alors que celui ci ne se situe pas du tout dans la même échelle d’intervention que le SAMU. Je rappelle également que pour obtenir un médecin de garde, il faut maintenant passer par un système centralisé de régulation joignable au … 15 … Cherchez l'erreur ...
Ce système fait qu’en semaine, le soir vous n’êtes quasiment jamais appelé et que le weekend, en période d’épidémie, si on vous envoie 10 patients en 48h, c’est déjà le grand bonheur. Vous êtes donc le plus souvent de garde … sans voir personne … alors que les urgences locales explosent … Cherchez encore l’erreur !
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1]
Bref, il y a des problèmes, tout le monde le sait, mais si nos collègues au devant des médias se conduisent en guignol et simplement dans le but de défendre leur petit secteur d’activité
[
2], personne ne s’en sortira …
- [1] J'avoue ne plus dire oui pour reprendre des gardes aux confrères installés ! Imaginez-vous bloqué un weekend entier dans un cabinet inconnu pour voir 4 patients ... Aucun intérêt, ni financier, ni professionnel. Et parfois si un patient vous trouve fortuitement, il vous racontera peut être qu'on lui a refusé de lui communiquer vos coordonnées parce que son cas ne relevait pas de l'urgence .... Des situations absurdes de la sorte je pourrais vous en raconter des tonnes ...
- [2] C'est pas ma faute, c'est la faute à l'autre