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Févr. 08

Le grand carnage d’Internet

Publié le 21/02/08 22:43 - Modifié le 21/02/08 22:45
La vie est un éternel recommencement... mais tout de même !
Dans mon cycle perpétuel et aléatoire de révision de remede.org, je suis arrivé à la partie annuaire de sites. Ça faisait vraiment très longtemps (2 ans, 3 ans, plus encore ?) que je ne m’étais pas intéressé à la validité des liens référencés. Je savais pertinemment que nombre d’entre eux ne devaient plus être vraiment d’actualité … Mais tout de même, quel carnage dans les catégories associatives étudiantes ou professionnelles !

Le plus terrible est de penser que sur le web, en une fraction de seconde, celle qui suffit à effacer un compte sur un serveur, tout disparaît. Il n’y a pas ou presque, comme dans la vie extra numérique, d’alternative à la disparition totale. Avant, et depuis l’invention de l’imprimerie, les modestes créations des individus lambda étaient dupliquées, expédiées aux quatre coins d’un village, d’une région, d’un pays et la destruction d’un exemplaire d’un tract, d’une revue ou d’un livre, ne signifiait en rien la perte totale de la création. À titre d’exemple, je citerais simplement nos bons vieux journaux de fac dont chacun retrouvera sûrement un jour un exemplaire au fond d’un carton (sauf pour les ayatollahs du rangement et de la mise au rebu annuelle). Aujourd’hui avec un site internet, la moindre négligence et ceux sont des dizaines, centaines, milliers d’heures de travail qui se vaporisent instantanément.

Plus largement d’ailleurs, que seront les équivalents des vielles photos jaunies que nous laisserons à nos enfants ? Des CD inscriptibles ? Sûrement pas ! 9 sur 10 sont illisibles au bout de 10 ans … Des données informatiques conservées et sauvegardés méticuleusement ? Peut-être, à condition que nos fichiers d’aujourd’hui soient encore lisibles par un logiciel ou un autre dans 20 ans …

Mais revenons à nos sites médicaux. La grande question est finalement à quoi sert-il aujourd’hui de se lancer dans la conception d’un site web pour un public trop restrictif quand on n’est soi-même pas certain d’être aux commandes dans les prochains temps ? Je serais tenté de répondre « à rien », sauf à occuper purement ses loisirs si l’on n’a rien à faire. Car le taux de survie de ce genre d’expérience semble tout proche de celui de l’être humain à 200 ans et le taux de transmission intra-espèce résolument opposé à celui de la grippe aviaire dans un élevage de poulets en batterie. Pour la première fois de ma vie, je prône donc l’abstinence à la création en ligne. Elle aboutit à bien trop de gâchis si le projet n’est pas convenablement calibré dès le départ. Mieux vaut certainement investir son temps dans la vie off line.

Une autre question surgit alors : comment faire en sorte que l’information qui circule mal sur des sites avortés se diffuse en ligne de façon pérenne ? Faut-il concentrer, mutualiser, au risque de casser la diversité potentielle offerte par le réseau ? J’avoue que je n’ai pas de bonne solution à proposer, même si je continue d’y réfléchir.
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