>" ''Forte de sa puissance de représentation, l’ANEMF a récemment mis en place la charte de l’ELU. Celle-ci met en évidence les valeurs réunissant tous les élus en Conseil de Faculté, en Conseils Centraux, et au CROUS.''
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> ''Action Indépendante Négociation Engagement Morale Force''
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> ''Cette charte sera bientôt accrochée au mur de vos assos locales afin que chacun, étudiant, membre de l’asso, élu... se rappelle constamment de ce qui fait de l’ANEMF sa force, mais surtout qu’elle représente Tous les étudiants en Médecine de par ses statuts et ses valeurs !'' "

Je coupe là, le reste de la propagande est à la hauteur de cette introduction.

Qui m’expliquera un jour comment on peut encore défendre le parti unique dans nos sociétés modernes ?

Il n’y aura jamais une vision des choses, il n’y aura jamais une représentation unique de la pensée des étudiants en médecine.
On peut retourner le problème, le prendre par un bout ou par un autre, tenter de le dissimuler par des mots comme associatif ou apolitique, la position de l’anemf n’est qu’une construction de l’esprit et n’est due qu’au monopole associatif qu’elle détient de fait pour des raisons historiques X ou Y.

La diversité, l’ouverture d’esprit devrait être la règle là où l’on cherche à convaincre maintenant par voie d’affichage que le groupe est un et non divisible et que l’anemf et ses membres sont grandeur d’esprit, gloire, force, vertus …
C’est encore une fois faux, archi faux. Les étudiants en médecine, comme les autres, contiennent toutes les nuances de la société française, nul ne pourra jamais se prévaloir de toutes les représenter.

Quand on sait qu’un simple site web comme remede.org dérange l’anemf qui ne le référence pas depuis des années sous prétexte qu’on peut y trouver une autre pensée que celle soit disant officielle, on imagine comment dans la vie réelle la pensée différente aura du mal à percer.

Tout ceci n’est pas rassurant et laisse vraiment un arrière goût.

Vive la diversité, vive la liberté de penser en dehors de structures qu’on voudrait nous imposer.