Une bien belle leçon de démocratie dans un établissement universitaire où l’on forme à une profession qui implique avant tout le dialogue, le respect des libertés individuelles et de la personne humaine. Même si les troubles causés par un folklore étudiant parfois trop « sauvage » ne sont pas cautionnables, il faut remarquer qu’en faculté de médecine ce même folklore ne date pas d’hier (voir par exemple le nombre de chansons paillardes vielles d’un bon nombre de décennies). Les actions qu’il peut impliquer peuvent être d’ailleurs menées en collaboration entre le corps enseignant et les « anciens » comme les témoignages le prouvent dans d’autres facultés. Intelligemment, il semble donc possible de préserver quelques traditions sans tomber dans des actes de bizutage ou de pure sabotage de l’enseignement et rendre la vie de à la faculté un tout petit peu plus divertissante (alors que comme nous avons eu l’occasion de l’écrire, cette vie devient de plus en plus stressante pour tous les étudiants, qu’ils soient en PCEM ou en DCEM).

Quoi qu’il en soit, il semble qu’à Toulouse on ne souhaite pas s’arrêter là. Un internaute nous informe qu’une affiche vient de fleurir (le printemps sûrement…) sur les murs de la faculté :


>''Tout étudiants présents aux amphis doit être porteur de sa carte d'étudiant qui peut lui être demandé à tout moment par le personnel de fonction. Dans le cas contraire il sera exclu du cours.''
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>''Tout spectacle ou manifestation festive est interdit dans le cadre des cours ou des intercours des p1'' [nda : Rire et sourire sont ils des manifestations festives ?]
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>''Tout étudiant de p1, p2 ou de 2e cycle surpris dans les amphis ne correspondant pas à son enseignement ou à sa faculté sera traduit devant le conseil de discipline de l'université pour atteinte à l'ordre et/ou au bon fonctionnement des enseignements.''
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>''Tout étudiant refusant de présenter sa carte sera traduit devant le conseil de discipline de l'université pour atteinte à l'ordre et/ou au bon fonctionnement des enseignements.''
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Voilà, il est très probable que dans quelques mois, passé le seuil de la faculté, l’étudiant n’aura plus le droit de prononcer un mot sans y être invité par un « personnel en fonction » sous peine d’être accusé de conspiration contre la faculté.

Nous suggérons aussi à l’équipe pédagogique en place d’imposer le retour à l’uniforme, d’une couleur différente entre chaque année, afin de pouvoir nettement distinguer les éléments perturbateurs tentant de s’infiltrer dans des amphithéâtres qui ne sont pas les leurs.

Enfin nous conseillons également le retour aux châtiments corporels en place public (à titre d’exemple et pour frapper les esprits) en cas de manquement au règlement intérieur et pensons qu’un système qui inciterait les étudiants à la délation serait également bienvenu.

Bref, il semble qu’à Toulouse Rangueil on manque cruellement de diplomatie … et de beaucoup d’autres choses qu’il serait impoli de mentionner ici.

Etudiant, bienvenu dans un monde de terreur.