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Présidentielles : quel avenir pour la médecine ?

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Le Conseil national de l’ordre des médecins (Cnom) va adresser 10 propositions de réforme du système de santé aux candidats à l’élection présidentielle. Dès demain, vous étudiants ou professionnels de santé pourrez participer au débat en sélectionnant 5 questions parmi 30. Les réponses des candidats seront dévoilées lors d’un grand rendez-vous retransmis en ligne vendredi 17 mars.

Après une passée à consulter la profession, le Conseil de l’Ordre de médecins présente son programme "Construire l’avenir à partir des territoires".
Dans cet ouvrage de 24 pages concis et explicite, le programme de réforme est décliné en 4 axes : libérer les initiatives, décentraliser les décisions, simplifier les exercices et garantir l’accès aux soins et leur qualité.

"Ce n’est pas la réforme de l’ordre mais celle voulue par les médecins", tel est le sous-titre de l’ouvrage dont les propositions émanent directement du livre blanc élaboré début 2016 à la suite de l’enquête conduite auprès de 35.000 médecins.

Simplifier l’organisation territoriale des soins avec une gouvernance partagée" à travers 3 axes.

Le Cnom propose la mise en place d’un "échelon territorial unique" de coordination des soins au niveau local, dénommé "bassin de proximité santé (BPS), afin de remédier à l’empilement de structures et d’instances territoriales "organisées en silos", y compris les groupements hospitaliers de territoire (GHT).

L’objectif est de regrouper, autour d’un projet de santé commun au bassin (idéalement l’échelle de la communauté de communes), les structures d’exercice regroupé, les médecins exerçant en cabinet isolé, les structures hospitalières et les cliniques, en disposant "de toute capacité d’autonomie dans la prise en charge ambulatoire de sa population en soins de premier et de deuxième recours, y compris en ce qui concerne les actions de prévention et le médico-social".

Instaurer la démocratie sanitaire à tous les niveaux territoriaux

Les BPS seront dotés d’un comité opérationnel placé sous la responsabilité collective des élus, des représentants des professionnels de santé (libéraux et établissements) et des usagers, et une coordination régionale des BPS serait l’interlocuteur des agences régionales de santé (ARS).
Ensuite, le Cnom propose de créer "un portail d’information unique et enfin fonctionnel entre acteurs de santé et usagers" pour chaque BPS.

Alléger et décloisonner l’exercice, réviser la formation

Quatre mesures sont prévues :

  • Rendre "du temps médical aux médecins" en réduisant les tâches administratives et comptables (promotion de l’exercice regroupé, développement de la télémédecine et des nouveaux usages numériques, mutualisation des moyens administratifs et allègement des procédures en établissement de santé).
  • Adopter un système social plus protecteur et un mode de rémunération valorisant pour tous", la promotion et la facilitation des coopérations inter- et intra-professionnelles, et la simplification des relations avec les organismes gestionnaires, avec la mise en oeuvre d’un interlocuteur unique pour l’assurance maladie et les complémentaires santé.
  • Ouvrir et professionnaliser la formation des médecins".
    Le Cnom suggère de créer un numerus clausus régionalisé à partir des capacités de formation des facultés et de réformer la première année commune des études de santé (Paces) en l’élargissant à l’ensemble des professions de santé, tout en prévoyant des passerelles supplémentaires et le cas échéant une pré-selection pour limiter les taux d’échec.
    Il propose ensuite de transformer l’épreuve classante nationale (ECN) préalable au troisième cycle des études médicales (TCEM) en épreuve sur cinq grandes interrégions (avec possibilité de concourir sur plusieurs interrégions), en renforçant la "professionnalisation" du deuxième cycle jusqu’à l’internat.
  • ’Organiser la "recertification" des professionnels tous les six ans, proposition maintenue malgré la grogne des syndicats de médecins libéraux. Il suggère également de renforcer la formation continue (avec la mise en place de passerelles entre spécialités).

Source : redaction@apmnews.com

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  • Anne Marie DE RUBIANA
  • Rédactrice en chef de Remede.org
  • amderubiana@remede.org
Tags :
  • ecn_medecine
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  • Présidentielles
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