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Reforme ECN : quid des étudiants à l’étranger

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Grands oubliés de la précédente réforme des ECN, les étudiants en médecine Français de l’étranger, principalement en Roumanie, sont à nouveau passés aux oubliettes. Ces étudiants se sentent mis à l’écart alors qu’ils ne souhaitent que réaliser leur rêve, devenir médecins. Mais cette voie sera-t-elle seulement possible désormais pour les recaler de première année ?

La filière roumaine

Après un échec en PACES, certains irréductibles ne souhaitent pas abandonner leur rêve de devenir médecin. Au prix de sacrifice familial, mais aussi financier, beaucoup se tournent vers la formation roumaine. La Roumanie a flairé l’afflux d’étudiants francophones et la manne financière que cela peut procurer aux universités. Pour cela, les cours de médecine sont même dispensés en français, mais pour plusieurs milliers d’euros. Une fois les études terminées, le but de nombreux étudiants est de revenir en France pour y faire son DES (anciennement DESC) de spécialité. La législation européenne concernant les équivalences leur permettait de revenir passer les ECN en France. Même si les résultats étaient le plus souvent bien moins bons que pour les étudiants français, il s’agissait ici d’une porte d’entrée dans l’hôpital en France sans passer par le statut, peu enviable de FFI.

Les ECNi, premier coup dur

L’arrivée des ECNi il y a trois ans a compliqué les choses pour ces étudiants « étrangers ». Bien que l’exil ne promette pas des résultats extraordinaires aux ECN ancienne version, la mouture numérique a encore compliqué les choses. Des pétitions ont même été lancées pour attirer l’attention du président Macron. L’association étudiante francophone des filières médicales de Cluj-Napoca l’a fait savoir au président de la République lors de sa visite d’État en Roumanie l’été dernier, pour dénoncer « une injustice ». Cela fait près de trois ans que les carabins de Cluj réclament l’accès à SIDES, sans succès. Toutes les demandes de ces associations franco-roumaines ont été retoquées par les doyens, qui rappelaient que la plateforme était financée et alimentée par les facultés françaises. De son côté, l’ANEMF y était également opposée justifiant sa position par une volonté de ne pas encourager l’expatriation pour la formation en médecine. Mais la réforme que le président va annoncer à la rentrée risque bien de mettre un coup d’arrêt à cette voie roumaine.

Dès la rentrée prochaine

Dès septembre 2018, les nouveaux externes prendront connaissance des nouvelles modalités d’examen et le fameux certificat de compétences cliniques (CCC) sera harmonisé entre les facs, difficile de dire dans quelle mesure : acteurs ? QCM ? Mise en situation ? L’objectif étant une refonte complète des études de médecine, avec un poids des connaissances théoriques moins important et la pratique clinique revalorisée.

Les ECN devront progressivement disparaître pour laisser place à des examens basés sur les connaissances essentielles à tout médecin et un autre plus spécialisé. Les résultats obtenus en 4 et 5e années seront ainsi essentiels pour l’avenir. Dès 2020, c’est-à-dire pour les PACES de l’année 2018, le second cycle devra être opérationnel.

Cette réforme qui n’est pas encore sur les rails pose donc de nombreuses questions aux étudiants français, mais aussi européens. L’équipe remede.org reste bien entendu à votre écoute, et nous serons présents à la rentrée pour faire l’état des lieux sur cette réforme.

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