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Xavier, deuxième des ECN 2019 : Ce qui nous attend après justifie très largement l’effort fourni toutes ces années

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Xavier a terminé deuxième des ECNi 2019 sur près de 9000 étudiants. Un résultat exceptionnel, qui le met sur le podium. Il nous explique avec une grande simplicité et humilité, son cursus, ses choix et évoque son avenir.

Comment s’est passée ta scolarité ?
J’ai eu mon bac S en filière européenne espagnol, avec mention très bien, puis sans trop d’hésitation je me suis orienté vers la Paces que j’ai faite à Toulouse. Je l’ai obtenue en primant en arrivant 5e en filière médecine. Une fois à la fac, mon parcours est plutôt classique. Une particularité dans mon cursus : je me suis investi dans une association pour construire des écoles au Laos. Mais je n’ai pas fait d’Erasmus ou de filière comme celle de l’école de l’Inserm.

Comment as-tu vécu tes études de médecine ? Quels sont ton meilleur et ton pire souvenir ?
Très bien, même si après la troisième année, je me suis remis à travailler de façon régulière. Je garde de très bons souvenirs de ces six dernières années même au niveau des stages. Je suis quand même content à l’idée d’avoir plus de temps libre que sur la fin de l’externat, j’ai même l’impression de m’être un peu limité par rapport à des copains d’autres filières.
Concernant mon meilleur souvenir pendant mes études, je dirais que ce sont les stages à l’étranger durant l’été. Ils permettent de bien souffler tout en découvrant une autre culture médicale. Mes pires souvenirs, sont probablement les conférences jusqu’à 21 h à la fac, ça ne me manquera probablement pas trop une fois interne...

Tu étais plutôt stage ou bachotage ?
Un peu des deux. Jusqu’au milieu de la D4, j’ai essayé de prendre des stages hospitaliers qui m’intéressaient. Même si en D4 j’ai essayé de prendre des stages moins prenants. En fin d’année on a été réparti aux urgences, ce qui a permis de laisser plus de place au bachotage.

Comment as-tu vécu tes ECNi ?
Globalement, plutôt bien, même si à l’approche des ECNi, les journées étaient assez répétitives, je n’allais plus vraiment à la BU. Le temps est long et on a du mal à voir la fin. Heureusement, il y a toujours quelqu’un quand ça ne va pas.

Que penses-tu de la réforme qui souhaite arrêter les ECN telles que nous les connaissons ?
La réforme me paraît être la bienvenue même si je n’en connais pas les modalités exactes. Je pense qu’on peut faire mieux que les ECNi sans perdre sur la qualité de notre apprentissage et en améliorant le côté pratique. Je ne suis pas sûr que s’astreindre à savoir tant de détails fasse de nous de meilleurs médecins. Au moins, le concours a le mérite de nous mettre sur un pied d’égalité, et j’espère que la prochaine réforme ira en ce sens.

Quelle spécialité souhaites-tu faire ? Pourquoi ?
J’ai encore quelques hésitations, mais ça sera probablement soit la MIR ou l’anesthésie-réanimation fonction de la ville, soit les maladies infectieuses. Il faut encore que je prospecte un peu, histoire d’avoir les retours des internes et des chefs des différentes spé. Mais j’avoue que les deux me plaisent beaucoup, même si le contact y est très différent, la réflexion est hyper-intéressante, ce sont des spécialités très transversales, l’aspect « technique » de la réanimation est vraiment attrayant, et l’internat a l’air bien diversifié. Le choix risque d’être assez difficile.

Dans quelle ville ?
Je pense rester dans le sud, mais probablement pas à Toulouse, pour voir autre chose. Ça sera sûrement Bordeaux, peut être Marseille, mais rien de bien défini pour le moment.

Un message pour les futurs D4 ?
Courage à tous ! C’est dur, mais c’est une grosse dizaine de mois, qui passent finalement assez vite. Faites comme vous avez toujours fait et ne vous préoccupez pas trop des autres. N’oubliez pas de vous aérer un peu l’esprit pour ne pas lâcher pendant l’année. Et puis ce qui nous attend après, peu importe la spécialité ou le classement, justifie très largement l’effort fourni toutes ces années.

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  • Idris Amrouche
  • Rédacteur remede.org
  • amrouche.idris@gmail.com
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