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Violence à l’hôpital : les médecins n’y échappent pas.

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14.502 faits ont été signalés en 2014 par des établissements sanitaires et médico-sociaux, dont une grande majorité d’atteintes aux personnes annonce l’Observatoire national des violences en milieu de santé (ONVS) dans son dernier rapport.

Les personnels de santé sont les principales victimes et se sentent de plus en plus menacés physiquement dans l’exercice de leur métier.

L’étude de la typologie des victimes de l’ensemble des atteintes (personnes et biens) montre que 85% sont des membres du personnel des établissements. Les patients représentent 9% des victimes et le personnel de sécurité 3%.

S’agissant du personnel de santé, les victimes se répartissent entre les médecins (9%), les infirmiers (45%) et les autres personnels soignants (46%).
"Dans neuf cas sur 10, les auteurs des violences étaient des patients ou des visiteurs ou accompagnants".

Les événements de violence signalés par les établissements ont donné lieu à 2.224 dépôts de plainte (contre 2.257 en 2013) et à 185 mains courantes (contre 260 en 2013).

Près d’un tiers de ces démarches concernaient des faits d’atteinte à la personne. Les établissements ont eux-mêmes déposé 665 plaintes et 47 mains courantes.
Mais dans plus de la moitié des cas, "les suites données ne sont pas renseignées".
"Au niveau central comme au niveau local, la promotion des mesures de prévention apparaît indispensable", l’objectif étant de "diminuer la fréquence et la gravité des faits", insiste l’ONVS qui propose d’établir une "fiche" sur la base d’un contenu qu’il détaille.

De nouvelles formes de violence

Créé en 2005, l’ONVS détaille dans ce rapport annuel 2015, portant sur 2014, les cas qui lui ont été signalés concernant les atteintes aux biens et aux personnes.
A plusieurs reprises, il précise qu’il n’est pas possible de procéder pour lui à des comparaisons d’une année sur l’autre du fait de l’absence d’exhaustivité des signalements.
Il observe cependant une hausse des déclarations et une "légère baisse" du nombre des établissements participant au dispositif. "Il s’agit très souvent du départ de la personne en charge de ces déclarations qui met fin aux signalements", commente-t-il.
"On ne peut pas dire qu’il y a plus de violences, mais que leur origine ou leur forme a changé", résume-t-il cependant. Il ajoute qu’il constate également une "aggravation du sentiment d’insécurité ressenti par les personnels de santé".
Les 14.502 signalements recensés en 2014 ont été effectués par 337 établissements sanitaires et médico-sociaux (en 2013, 353 établissements signalaient 12.432 faits).
La région Ile-de-France représente 30% des déclarations avec 4.426 signalements pour 61 établissements déclarants.

L’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), qui a mis en place une politique de déclarations exhaustive des atteintes des personnes et des biens, a effectué 83% des signalements franciliens.
La quasi-totalité (94%) des signalements ont été réalisés par des établissements publics. Le reste se partage entre les établissements privés à but non lucratif (4%) et les cliniques privées (1%), indique l’ONVS. L’observatoire précise que la Fédération de l’hospitalisation privée-médecine chirurgie obstétrique (FHP-MCO) "encourage" les cliniques à développer un partenariat avec lui.
Il ajoute que les établissements "purement" médico-sociaux déclarent "très peu" de faits de violence. "Pourtant, les quelques partenariats développés et visites techniques effectuées montrent que les violences sont autant présentes que dans les autres structures".

Source : www.apmnews.com

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