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Vers un baby-crash en 2020 ?

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Selon le collectif AlterMater, neuf mois après mars 2020 (début de la pandémie), on assiste à une baisse des naissances, soit un baby-crash. Pour autant, les professionnels du secteur de la naissance ont tout fait pour fonctionner le plus normalement possible afin d’assurer la sécurité des citoyens. La formation en maïeutique s’est efforcée de s’adapter à la situation pandémique. Témoignages.
« Nous constatons une baisse de 30 % du nombre de FIV en 2020 et de nombreuses femmes qui auraient pu débuter une grossesse en 2020 en ont été empêchées », commente Jean-Loup Durousset, président du groupe de cliniques privées Noalys dans un rapport publié par le collectif Altermater concernant l’impact de la crise sanitaire sur le secteur de la naisssance en France. Les répercussions ont été fortes dans l’enseignement de la maïeutique. En témoigne la fermeture des universités dédiées. Selon Valérie Courtin, la directrice du département universitaire de maïeutique de la faculté de médecine de Montpellier, « nous avons décidé d’arrêter complètement les stages du premier cycle d’études (2e et 3e années), pour ne pas surcharger les professionnels dans les maternités avec des étudiants encore peu autonomes. Ces mois de stages annulés seront lissés sur le reste des études ». Pour les 5e années, il était au contraire impératif de maintenir les stages pour ne pas les mettre en péril alors qu’ils passaient leur diplôme en juin. Certains étudiants de 4e année ont dû être retirés de leur lieu de stage car il n’y avait pas assez de matériel de protection. Ils ont été redirigés vers des Chu ou des hôpitaux périphériques... Tout a été fait selon la responsable pour ne pas mettre les étudiants en première ligne lors de ce premier confinement... Au final, beaucoup d’échanges en vision ont eu lieu durant la crise entre les différents responsables des écoles de maïeutique (qu’elles soient hospitalières ou des UFR de médecine) pour adapter le protocole sanitaire, même si les mises en oeuvre ont pu être parfois hétérogènes. Maud Pibarot, une étudiante de 4e année explique qu’en réa néonatale à Nîmes les visites des parents sont encore plus surveillées et qu’à Avignon les entrées et sorties sont contrôlées, « mais les conjoints peuvent rendre plus facilement visite aux patientes hospitalisées ». Quant à Justine Maurel qui était interne en gynéco-obstétrique en dernière année en 2020 au CH de Châlons en Champagne, elle estime que la maternité a été sanctuarisée et qu’il n’y a jamais manqué de matériel ou de personnel.
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  • Arnaud Janin
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