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Une nouvelle femme à la tête de la Has

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« Les femmes vont prendre le pouvoir » affirmait il y a peu le président de la République. Emmanuel Macron vient de nommer le Pr Dominique Le Guludec pour présider le collège de la Haute Autorité de Santé (HAS). Elle succède donc au Pr Agnès Buzyn pour assurer la fin du mandat de l’actuelle ministre de la Santé jusqu’en mars 2023. Une mesure qui marque un nouveau pas en avant pour l’accès des femmes médecins vers les hautes sphères du pouvoir dans le monde médical.

"La HAS est une institution importante dans le domaine de la santé. Elle permet de fonder nos politiques de santé sur une approche scientifique et médicale, la médecine basée sur les preuves, qui seule permet de déterminer le juste soin et sa pertinence", les paroles prononcées par le Pr Dominique Le Guludec lors de son audition devant la commission des affaires sociales de l’Assemblée sonnent comme un rappel à l’ordre des objectifs des anciennes politiques de santé. Et donne le ton de la mission qu’elle entend mener.

Ancienne interne des hôpitaux de Paris, Dominique Le Guludec a une double spécialité médicale : après un clinicat en cardiologie à l’hôpital Antoine Béclère, Paris XI, elle s’est tournée vers la biophysique et la médecine nucléaire à l’hôpital Bichat, Paris VII. PU-PH, elle a été responsable de l’enseignement de biophysique à la faculté de médecine Paris Diderot entre 1994 et 2011, du module imagerie cœur-poumon au sein de l’Institut national des sciences et techniques nucléaires (INSTN), Saclay, et co-responsable d’une UE du Biomedical imaging master à la Sorbonne Paris Cité. Elle a dirigé le service de médecine nucléaire de Bichat depuis 1993 et a été responsable du pôle imagerie médicale entre 2006 et 2011. Elle a participé au déploiement en France d’une nouvelle modalité d’imagerie médicale, la tomographie par émission de positons (TEP).
Ses travaux de recherche clinique et fondamentale portent sur les applications de la médecine nucléaire en cardiologie, et en particulier sur le développement de nouveaux traceurs d’imagerie moléculaire. Elle a créé l’équipe de recherche Inserm Cardio-Vascular Imaging (unité 1148) et une plateforme d’imagerie expérimentale (UMS 34 FRIM). Elle a été responsable de programmes nationaux et européens de recherche dans des domaines à forte valeur d’innovation (imagerie, nanotechnologies).
En parallèle de son activité clinique, elle a assumé des responsabilités administratives au sein de l’AP-HP, notamment en tant que présidente de la commission médicale d’établissement du groupe des hôpitaux universitaires de Paris Nord Val de Seine (4 hôpitaux et un EHPAD). Elle a également présidé une commission de qualification du conseil national de l’Ordre des médecins.
Jusqu’à sa nomination à la HAS, elle occupait la fonction de présidente du conseil d’administration de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire. Elle s’y est investie pour défendre la place et les moyens de l’institut et soutenir ses activités de recherche, en particulier dans le domaine de la radiobiologie.
Elle conserve une activité de consultation à l’hôpital Bichat.

Source :https://www.has-sante.fr

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