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Une grande année se profile

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Après la mise en place de la réforme du troisième cycle des études de médecine, cette nouvelle année devrait voir se concrétiser celle du deuxième cycle et poser les jalons d’une réflexion cruciale sur la sélection à l’entrée des universités, notamment quant à la réorganisation de l’entrée dans les études de santé. 2018 devrait aussi être celle de la reconnaissance des futurs et jeunes généralistes au sein du système de soins.

Qu’est-ce qui peut bien pousser chaque année près de 60 000 étudiants à s’inscrire en première année commune des études de santé (PACES) alors que les places sont si chères ? Avec moins de 13 000 places à l’issue de la PACES ventilées entre quatre filières, les risques d’échec ou de déception sont nombreux. Ainsi avec le Numerus Clausus actuel, quelque 8 200 médecins, 3 124 pharmaciens, 1 200 dentistes et moins de mille sages-femmes sortiront diplômés d’ici à cinq à dix ans en fonction de leur cursus.
Quelles sont leurs motivations ? « Devenir médecin était plus fort que moi » affirment certains… Humanistes ou matérielles, les motivations des jeunes médecins s’essoufflent parfois au contact de leurs premiers patients et leurs velléités d’installation en libéral sont également réfrénées par les aspects administratifs et financiers.
Quant au prestige de l’internat et du rêve de poste de PU-PH, il ne semble pas la première vocation des étudiants. A ce titre, on constate que les mentalités évoluent et que de brillants étudiants reçus dans le top du classement des ECNi ne prennent plus forcément les spécialités traditionnellement les plus prisées mais celles de leur choix profond.

Alors fallait-il attendre la note d’un think tank , en l’occurrence Terra Nova, pour faire le pari de la jeunesse en médecine de ville ? Non, les jeunes manifestent bien leur envie de s’installer en libéral mais dans un environnement nouveau comme l’exercice de groupe. Le plan d’ Agnès Buzyn visant à multiplier les expériences avec les internes en médecine générale et les jeunes médecins dans les territoires ne peut qu’encourager nos futurs professionnels de santé qui aspirent à une meilleure protection sociale, davantage de pluriprofessionnalité et une diversification des modes de rémunérations.

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  • Anne Marie De Rubiana
  • amderubiana@gmail.com
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