Une profession rajeunie
Avec l’augmentation du numerus clausus depuis 2004 atteignant 1200 places en 2016, on constate un léger rajeunissement de la profession avec un âge moyen de 47,6 ans contre 48,2 ans en 2012.
De plus en plus de diplômés à l’étranger
Un tiers des chirurgiens-dentistes inscrits à l’Ordre national pour la première fois en 2015 ont obtenu leur diplôme à l’étranger, contre 5 % des primo-inscrits de 1999.
Selon l’Ordre, 46 % des diplômés étrangers inscrits en 2015 ont obtenu leur diplôme en Roumanie, 22 % en Espagne, 17 % au Portugal. En 2015, parmi les primo-inscrits, 11 % sont de nationalité roumaine.
Très vite actifs
Entre 2008 et 2012, parmi les professionnels diplômés en France, 52 % ont commencé à exercer leur premier emploi dans l’année qui a suivi l’obtention de leur diplôme, 33 % deux ans après, 10 % trois ans après, 5 % quatre ans après. Les entrées dans la vie active cinq ans ou plus après l’obtention du diplôme sont rares.
Toujours plus de femmes
Les femmes représentent 44 % des chirurgiens-dentistes en activité en 2016, contre 32 % en 2000. Elles sont par ailleurs plus représentées parmi les jeunes générations.
Neuf praticiens sur dix exercent en libéral
Néanmoins, en raison des coûts d’installation, on constate que les jeunes de moins de 30 commencent à s’orienter vers le salariat dans les centres de santé, hôpitaux, organismes de sécurité sociale, parfois en cabinet.
L’exercice en groupe concerne maintenant un praticien sur deux toujours motivé par le coût des équipements du cabinet prohibitif pour un seul dentiste
Bon à savoir : L’exercice sous forme de société autorise le professionnel à se verser un salaire et lui permet donc de s’assurer un revenu stable, tout en lui facilitant l’accès à l’emprunt
L’attrait du Sud
Les chirurgiens-dentistes aiment les départements du sud. Les Alpes- Maritimes comptent le plus grand nombre d’entre eux avec une densité supérieure de 50 % à la moyenne nationale. Les départements ultramarins et la Normandie souffrent d’un manque de praticiens. Les inégalités territoriales concernent également l’Ile de France avec Paris et les Hauts-de-Seine attractifs alors que la Seine-Saint- Denis, l’Essonne, le Val-d’Oise et le Seine-et-Marne restent peu pourvus.
Une installation proche du lieu de formation
La présence d’une faculté dentaire influence également les densités départementales. Seuls 16 départements en sont dotés et l’on constate que les dentistes s’installent le plus souvent près de leur lieu de formation plutôt que de revenir « au pays ».
Pour en savoir plus