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Stage obligatoire, la polémique enfle

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Le principe du stage obligatoire pour les étudiants en médecine avant l’internat a été adopté par les députés en première lecture. Une mesure qui figurait dès le début de la présentation du plan santé alimentant toutes sortes de polémique et provoquant l’ire dans la twittosphère.
Le texte d’un des amendements (retiré depuis) du projet de loi de santé 2019 mettait en avant que la « liberté d’installation constitue une forme d’ingratitude corporatiste envers la collectivité », « la liberté d’installation totale […] les mène à privilégier leur confort de vie présumé sur leur mission de service public  ». Propos inadmissibles pour tous les internes et futurs internes qui n’ont pas manqué de rappeler à l’ordre les députés sur les dangers de la coercition. Question de forme ou histoire de fond ? Pour autant la réforme, bien expliquée et bien menée devrait satisfaire des externes trop souvent cantonnés dans les CHU pour assumer les tâches administratives des services et non se former au contact des patients et des soignants. Pour entrer en troisième cycle, ils devront désormais valider « un stage situé dans une zone caractérisée par une offre de soins insuffisante ou des difficultés dans l’accès aux soins » , les rapporteurs du texte insistant sur la valeur de l’expérience « de ces stages dans d’autres milieux, et en particulier dans les territoires ruraux ou périurbain » qui « permettrait aux étudiants de découvrir une autre pratique de la médecine et ainsi les former et les inciter à la pratique dans ces zones ». Reste à savoir comment ces étudiants vont être rémunérés, logés, etc. afin de rendre ce passage obligé plus attractif et peut-être révélateur de nouvelles vocations… Initialement prévue pour la rentrée universitaire 2019, la réforme du troisième cycle avec notamment la suppression des ECNI est reportée d’un an. Dans la foulée, la suppression du numerus clausus et du concours Paces devraient être votés. En attendant le texte définitif, on sait seulement que le pouvoir reviendra aux universités pour déterminer les effectifs et conditions d’admission des étudiants. Affaire à suivre.
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  • Anne Marie DE RUBIANA
  • Rédactrice en chef de Remede.org
  • amderubiana@remede.org
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