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Sarah - Lille - Concours 2014

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1 - Présente-toi : Fac d’origine, Année d’obtention du concours, classements, affectation finale, avancée actuelle du cursus.
Lille, concours 2014, Classée 99eme, Biologie Nord-Ouest

2- Pourquoi avoir choisi l’internat ?
Ma mère possédant un laboratoire d’analyses médicales, j’ai rapidement découvert le métier pendant mon enfance. J’ai décidé de me lancer en pharmacie pour, in fine, passer le concours et devenir à mon tour biologiste médical.
Ce qui me plait principalement, c’est le fait de faire partie du diagnostic et du suivi des patients. La profession libérale est aussi un atout, et gérer « l’entreprise » m’attire tout autant, car diversifie la profession. C’est pourquoi je ne me vois pas rester en milieu hospitalier. Si mon classement ne me permettait pas de faire bio, je serai retournée en officine pour le côté libéral de la profession, même si le boulot « médical » de délivrer des médicaments ne me plaisait qu’à moitié…

3- Comment se passe la préparation à l’internat dans ta fac ? Qu’en penses-tu ?
A Lille, j’ai l’impression que les professeurs s’impliquent de plus en plus dans la préparation de l’internat. On nous propose des colles d’exercice en condition (2h pour 5 exercices, sans documents autorisés sauf calculatrice et tables de stat) environ toutes les 2-3 semaines, qui ne sont pas obligatoires mais fortement conseillées. Les exos proposés sont souvent « type internat » même si il y a parfois des ratés.
Les cours, ED, et TP pendant la 5eme année internat sont en général intéressants, même si parfois il y a aussi des ratés qui sont frustrants (aller à 1h30 de cours sur les flores bactériennes, on aurait préféré rester chez soi pour bosser).
Et apparemment, ils se bougent pas mal pour ne pas sacrifier la promo de PACES qui arrive. Ils ont prévu beaucoup d’ED, de colles et autres… Bonne réactivité de la fac !
Il y a aussi des conférences faites par les internes, le mercredi et jeudi soir. J’ai pas mal utilisé les supports de cours et les qcm/exo/cas cliniques proposés, mais aller assister aux conférences me donnait l’impression de perdre mon temps puisque pendant ma 5eme année, j’étais assez vite larguée…

4- Comment as-tu organisé ta préparation dans le temps au cours de l’année ? Avec le stage hospitalier ?
Ma première année de préparation a été très laborieuse. Je savais que je n’avais pas le niveau en arrivant en 5eme année, je me suis donc rapidement orientée vers l’obtention de l’internat en 2 ans. A partir de là, mon objectif pour la première année était de rattraper mon retard, de bien revoir les bases, particulièrement pour les cas cliniques. Et la seconde année, considérée comme « blanche », apprendre un maximum de détails et mots-clefs pour pouvoir faire la différence.
A Lille, le stage hospitalier en 5eme année se déroule les journées de lundi et mardi, plus le mercredi matin. Le reste de la semaine étant réservé pour les cours, ED et TP. Le stage me fatiguait beaucoup, bosser le soir en rentrant était difficile. Je me forçais à aller en cours les fins de semaine, mais c’était lourd, très lourd.
Concours 2013, je voulais au moins avoir un poste : raté, je suis NC. En recevant mes notes, je découvre que je suis finalement 576, soit une dizaine de places après la fin de la liste complémentaire.
L’été, j’ai fait mon stage à plein temps, pour le finir le plus vite possible. Je suis partie 15 jours en vacances, mais dès mon retour : boulot, boulot, boulot. Ayant validé toutes les commodités pour la fac, j’avais toutes mes journées pour bosser. Je me suis rapidement organisée : je bossais en général de 9h à 20h, parfois jusque 23h quand j’allais en BU, avec des pauses d’environ 1h pour manger. A partir de janvier, j’ai petit à petit intégré une série d’annales par jour (60 QCM + 5 exo + 5 cas cliniques). Le reste de la journée, je revoyais les cours qui me semblaient les moins bien su.
Début avril, impossible de bosser. J’étais prête mais il me restait un mois avant le concours. Le pire mois de toute ma vie !! Mes cours me sortaient par les yeux, les annales aussi. Je me suis donc mise à feuilleter les moniteurs empruntés à la BU. Pas très efficace, j’ai pas du apprendre grand chose, mais ça me rassurait…

5- Quels supports as-tu utilisé (livres, polys d’exos, polys de confs, cours de ta fac...) ?
Mes cours en priorité. Quand je les sentais un peu faible niveau contenu, je les étoffais d’abord grâce aux conférences des internes. Lorsque ça ne suffisait pas, j’avais recours à des fiches très complètes de je ne sais qui, récupérées via une interne qui les avait eu de je ne sais où. Mais de très bonne qualité, quoiqu’un peu vieilles, parfois obsolètes.
Les pharmamémo, je les ai achetés au début de ma 5eme année, pour finalement très peu les utiliser.
Par contre, les bouquins De Boek (Médicaments et Bactério/Viro) sont très bien fait. Surtout Médicaments. Je l’ai découvert un peu tard mais il m’a beaucoup servi les derniers mois : je me faisais faire tout réciter par cœur.
Et les moniteurs empruntés à la BU le dernier mois. A n’utiliser que pour compléter des cours trop légers…

6- As-tu fait des fiches ?
OUI ! Je me suis fait des fiches, et surtout des fiches de fiches que je me récitais par cœur. Je pense que ça, c’est le ressenti de chacun, mais j’avais besoin, moi, que ce soit clair et précis. Et me les réciter à l’écrit me faisait apprendre très rapidement. Je voyais très vite quelles parties de cours je savais moyennement, ou en tout cas pas suffisamment.

7- As tu l’impression d’avoir travaillé plus/moins/ à peu près pareil qu’en P1 ?
Plus. En tout cas c’est mon impression car c’est difficile de comparer. Ma 6eme année, je ne faisais que bosser, et j’allais en cours de temps en temps, maximum 10h par semaine. Et surtout que c’était ma dernière chance, ce que je n’ai pas connu en ayant la première année primant. En P1, on devait assister aux cours tous les jours, j’avais moins de « temps libre » pour réviser. Et puis quand on est fraichement bachelier, en tout cas moi, j’avais du mal à bosser longtemps et à rester efficace. Des choses que j’ai appris à faire au fur et à mesure de mon cursus, et que j’ai bien mieux appliqué cette année.

8 - Ton classement au concours blanc était il un bon indicateur de ta réussite ?
Un seul concours blanc : celui des internes. Arrivée 34 sur environ 600, on peut dire que oui.

9 - Quels conseils donnerais-tu aux petits nouveaux qui vont passer le concours l’an prochain/cette année ?
Mon conseil et le but de mon témoignage sont surtout pour les redoublants ou en tout cas ceux pour qui ce n’est pas gagné d’avance.
Je n’étais clairement pas la grande favorite pour bio : arrivée 173eme en P1 (pour 200 places à Lille), j’ai passé 2 années aux rattrapages, j’ai été classée dans ma promo dans le dernier quart pour choisir les stages hospitaliers. Je pense que beaucoup ont du rire quand ils ont su que je passais l’internat.
Sauf que je ne me suis pas abattue : je voulais bio, j’allais m’en donner les moyens. Je n’ai fait que ça, surtout pendant mon année « blanche ». J’ai mis toutes les chances de mon côté. J’ai conforté mes points forts (exo) et je me suis acharnée sur mes points faibles (cas cliniques). Finalement ça a payé.
C’est peut-être facile de porter un jugement a posteriori quand tout le stress est redescendu, mais je pense que la grosse part de réussite tient à la motivation. Certes, il y a des gens qui s’en sortent naturellement mieux que d’autres, c’est la vie. Mais je pense que si on s’en donne les moyens, c’est possible. C’est vraiment possible. Donc ne vous découragez pas, si vous voulez vraiment atteindre votre objectif, faites tout ce qui est possible pour l’obtenir, vous serez pour la plupart récompensés.

10- Comment as tu géré le temps de latence entre les différentes épreuves (le soir) ? Révisions de dernière minute ou aération d’esprit ?
Aération d’esprit au max. Je me suis mise devant la télé afin de penser au minimum au concours et de ne pas laisser la pression augmenter. J’y pensais tellement peu que j’ai failli oublier d’apprendre les dernières normes que je ne connaissais pas ! :D

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