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S’impliquer en stage est un bon investissement pour la préparation au concours de l’internat

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Nicolas Dochez est un étudiant brillant, il termine 5 ème des ECNi 2018. Il se destine à la neurologie, une spécialité « cérébrale » qui semble lui convenir parfaitement. Il aborde avec remede.org ses études et son avenir.

Pourquoi avoir choisi médecine après le bac ?

La médecine était pour moi une vocation, je ne me voyais dans aucune autre branche. J’ai choisi de faire médecine, car cette discipline allie à la fois sciences et relations humaines. On aborde de nombreux domaines différents durant nos études, on peut ainsi découvrir lesquels nous intéressent le plus, et orienter notre pratique selon nos centres d’intérêt.

Comment s’est déroulée ta scolarité ?

J’ai obtenu un bac S spé math mention très bien. J’ai terminé 3ème de PACES en étant primant. Durant les études de médecine, j’étais dans les 4 premiers de la promotion.

Peux-tu nous expliquer ton parcours ?

J’ai fait l’ensemble de mon cursus à la faculté de médecine Henri Warembourg, à Lille. En troisième année, j’ai effectué un master 1 de recherche en neurophysiologie et neuropsychopharmacologie. Durant l’été entre la 4ème et 5 ème année, je suis parti trois mois en stage à la University College Cork, en Irlande. Cela m’a permis de découvrir une autre manière d’enseigner la médecine, et de faire une coupure durant l’externat.

Quelle était ta méthode de travail ?

Je travaillais uniquement sur les collèges des enseignants de chaque spécialité. Je préparais chaque item pour les enseignements dirigés facultaires de 4 ème et 5 ème année. Pendant cette sixième année, j’ai fait trois tours de l’ensemble du programme, en faisant des fiches synthétiques.
Je suivais des conférences de préparation à l’ECN deux soirs par semaine à la faculté. Un soir par semaine, je faisais des sous-colles avec un ami (qui a lui aussi fini dans les 100 premiers). Nous faisions principalement des dossiers sur la plateforme SIDES, pour cibler nos révisions sur les points clés de chaque item.
J’ai toujours accordé une place importante aux stages cliniques. Cela permet de se sortir des livres, car réviser seul chez soi peut vite devenir lassant, et de développer sa réflexion face à des cas concrets. S’impliquer en stage est un bon investissement pour la préparation au concours, en s’éloignant de l’apprentissage par cœur on apprend à réfléchir sur des situations plus complexes.


Quelles ont été ta réaction et celle de ton entourage suite à la publication des résultats ?

J’ai été surpris lors de la publication des résultats. Je pensais avoir bien réussi, mais difficile de se situer après les épreuves, qui étaient assez difficiles. J’étais également heureux de voir que le travail fourni durant ces années avait payé.
Ma famille et mes amis ont été très heureux et impressionnés d’apprendre ma réussite au concours.

Quelle spécialité vas-tu choisir ? Pourquoi ?

Je vais m’orienter vers la neurologie. C’est une spécialité très clinique, avec une sémiologie riche, qui dispose d’un large éventail d’explorations paracliniques et neurophysiologiques. J’aimerais également avoir une activité de recherche en plus de ma pratique clinique. La recherche en neurologie est en pleine expansion, tant sur le plan fondamental que thérapeutique.

Programme des vacances ?

Cet été, je pars trois mois en Australie. Je fais six semaines de stage à Brisbane, puis six semaines de road trip à la découverte de la côte est du pays.

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  • Idris Amrouche
  • Rédacteur remede.org
  • amrouche.idris@gmail.com
Tags :
  • ecn_medecine
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