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Pour lutter contre les échecs en Paces : les expérimentations sont renforcées

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Depuis 2014 des modalités particulières d’admission dans les études médicales, odontologiques, pharmaceutiques et maïeutiques ont été mises en place dans certaines facultés. Le décret 31 mars 2017 publié au J.O le 2 avril 2017 tend à les renforcer.

Dans un contexte d’échec massif à l’issue de la Paces, des filières alternatives à la PACES (première année commune aux études de santé) avec un pourcentage de places réservées aux admissions parallèles ont été créés.
Le but est de permettre aux étudiants de se réorienter et de diversifier le profil des professionnels de santé avec des candidats issus d’horizons différents.

Des projets-pilotes sont en test avant la généralisation d’un modèle d’ici 2020. Ainsi à Paris 5, Paris 7, Paris 13 et Saint-Étienne : les étudiants qui ont validé une L2 ou une L3 adaptée et suivi des unités d’enseignement de PACES complémentaires peuvent envisager de rentrer en deuxième ou en troisième année d’une filière santé, après un entretien très sélectif.
L’Université de Rouen a créé une licence « sciences pour la santé » parallèle à la PACES. Le recrutement en licence se fait sur dossier. Mais le parcours du combattant n’est pas fini car il faut non seulement valider la L2 ou la L3 santé mais aussi avoir obtenu au moins 12/20 de moyenne dans les UE du tronc commun, ne pas avoir redoublé d’année de licence et être sélectionné par le jury suite à un oral de motivation.
L’Université d’Angers supprime la PACES et la remplace par un parcours pluridisciplinaire…À Strasbourg tout élève ayant validé une deuxième année de licence en science du vivant pourra être admis en deuxième année de médecine directement après entretien. Doucement mais sûrement, on s’achemine vers une nouvelle réforme des études de médecine…

Ce nouveau décret prévoit l’extension d’expérimentations à de nouvelles universités à partir de la rentrée 2017. Il concourt à la mise en œuvre de la feuille de route de la grande conférence de la santé de février 2016, en vue de « poursuivre et renforcer les expérimentations de la première année commune aux études de santé ».
Ainsi tout candidat peut, quelles que soient la ou les filières auxquelles il postule, présenter au moins deux fois sa candidature pour une admission dans les études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou maïeutiques par le processus classique de la Paces, soit au titre des procédures expérimentales prévues par le décret n° 2014-189 du 20 février 2014.

Bon à savoir :
Réorientation des étudiants en Paces
Le décret de 2014 précise qu’une expérimentation en vue d’une réorientation des étudiants de la première année commune aux études de santé à l’issue d’épreuves organisées au plus tôt huit semaines après le début de celles-ci, portant sur les enseignements dispensés au cours de cette période.
Le nombre d’étudiants pouvant faire l’objet d’une réorientation systématique ne peut excéder un pourcentage du nombre d’inscrits fixé par arrêté conjoint des ministres chargés de l’enseignement supérieur et de la santé.
Une réorientation facultative peut également être proposée aux étudiants au-delà de ce pourcentage.

L’université ou la communauté d’universités et établissements assure dans tous les cas la réorientation de ces étudiants en leur proposant une inscription dans une formation qui les accueille dès l’année universitaire en cours.


Nouvelles modalités d’admission en deuxième ou troisième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou maïeutiques

Peuvent prétendre à une admission directe en deuxième ou troisième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou maïeutiques dans une université expérimentatrice, les candidats justifiant de la validation d’une à trois années d’un premier cycle universitaire adapté conduisant à un diplôme national de licence, dans cette université ou dans une université membre de la même communauté d’universités et établissements.

Les étudiants poursuivant un cursus qui ne donne pas lieu à la délivrance d’un diplôme national de licence ne sont pas éligibles à ce dispositif.
Les universités ou communautés d’universités et établissements désignées par arrêté des ministres chargés de l’enseignement supérieur et de la santé définissent les parcours conduisant à un diplôme national de licence éligibles au dispositif expérimental d’admission en deuxième ou troisième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou maïeutiques, en collaboration avec les universités et les structures de formation de sage-femme susceptibles d’accueillir les étudiants admis. Elles informent les étudiants sur ces parcours et sur le calendrier de la ou des procédures.

Au titre d’une année donnée, un candidat peut postuler en vue d’une ou plusieurs filières. Le contenu du dossier de candidature est fixé dans les conditions prévues par arrêté des ministres chargés de l’enseignement supérieur et de la santé.

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  • Anne Marie DE RUBIANA
  • Rédactrice en chef de Remede.org
  • amderubiana@remede.org
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