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Plus d’un étudiant sur deux utilise déjà la e-santé

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Les étudiants font confiance aux applications et outils de santé connectée pour les aider à prendre en main leur santé. C’est ce qui ressort d’une étude menée par la SMEREP. Pratique sportive, sommeil, nutrition sont les trois usages les plus répandus parmi les utilisateurs. Bonne nouvelle : ces outils ne remplacent aucunement les consultations médicales pour 90% des étudiants interrogés.

La SMEREP, sécurité sociale étudiante depuis 45 ans, a publié en décembre 2016 les résultats de d’une grande enquête sur les usages d’objets et d’applications de santé connectée. Menée auprès de 669 étudiants français âgés de 21 ans en moyenne, cette étude met en lumière les pratiques actuelles et les attentes des étudiants en matière de e-santé.
La e-santé, oui, les étudiants ont pris le train en marche. Mais pour quelles raisons utilisent-ils ou utiliseraient-ils les applications de e-santé ? A 86% pour mesurer leurs performances sportives, à 67% pour gérer leur sommeil, à 52% pour leur équilibre alimentaire, à 45% pour leur bien-être au sens large, à 29% pour tenir à jour leur calendrier menstruel, à 14% pour s’informer sur les médicaments (autres motifs : 9%).

Une très grande majorité d’étudiants (65%) utilisent une application pour compter le nombre de pas effectués chaque jour avec une application dédiée sur leur smartphone. Ils sont par ailleurs 30% à compter le nombre de calories ingérées et parmi eux, près de la moitié le font dans le cadre d’un régime. Ils sont 63% à en retirer une motivation supplémentaire.

Si 90% des étudiants interrogés pensent que la santé connectée a un gros potentiel d’avenir en matière de prévention, ils ne sont que 2% à considérer les applications de santé connectée comme un substitut à la médecine classique. Ce pragmatisme est rassurant d’une certaine façon, puisque rien ne remplace une consultation médicale de visu, avec son examen clinique et son interrogatoire poussé. Lucides, les étudiants interrogés estiment à 70% que les applications de e-santé sont un complément à la gestion de leur santé. L’effet incitatif est bien réel : 60% d’entre eux estiment que ces outils sont une façon de se responsabiliser et de prendre sa santé en mains.

A quelle fréquence ont-ils recours à ces outils ?

Tous les jours pour 60% d’entre eux et une fois par semaine pour 20%. Globalement, la confiance des étudiants dans ces outils numériques est très bonne : ils sont 68% à estimer que les données transmises sont très fiables.

68% des étudiants estiment qu’il serait juste de payer moins cher sa complémentaire santé si leur hygiène de vie, mesurée par les objets ou applications connectés, est bonne. La tarification des contrats complémentaires en fonction des comportements est donc une mesure qu’ils appellent de leurs vœux. Une réponse logique, à un âge où l’état de santé est en règle générale bon voire très bon et où les pathologies chroniques qui concernent majoritairement les plus de 60 ans, ne sont pas encore présentes à leur esprit.

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  • Sophie Cousin
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