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Paul-Louis : 20e des ECNI et futur anest-réa

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Paul-Louis sera bientôt interne d’anesthésie-réanimation à Bordeaux. Il termine brillamment ces ECNi avec une 20e place. Il explique à remede.org son parcours et son année du concours.

Pourquoi avoir choisi médecine après le bac ?

J’ai choisi médecine un peu sans savoir où j’allais. J’aimais beaucoup la SVT au lycée et mon professeur nous poussait beaucoup vers la médecine. J’aimais la philosophie aussi et je voulais être prof de philo. Je m’étais dit sans connaître la médecine que la psychiatrie m’intéresserait pas mal si je réussissais.

Comment s’est déroulée ta scolarité ?

Ma scolarité s’est globalement bien passée. J’étais un élève moyen au lycée par défaut d’intérêt envers le contenu des cours qui nous était proposé. Du coup je ne travaillais pas et faisais le minimum pour valider. Finalement j’ai eu mon bac S avec mention assez bien. Pour ce qui est de la Paces, c’était tout nouveau pour moi de devoir assurer une grande charge de travail. J’ai eu du mal à me lancer. Mais les cours proposés à la fac m’ont directement intéressé et m’ont motivé à travailler. J’ai réussi P1 du premier coup.

Comment as-tu vécu tes études de médecine ?

Mes études de médecine ont été scindées en deux parties, comme beaucoup de carabins. En sortant de Paces j’ai fait la fête, rencontré beaucoup de nouvelles personnes, amis, ma copine… sans pour autant délaisser totalement les études. Mais j’ai toujours pensé qu’il fallait profiter de ces années de liberté pour pouvoir entamer l’externat et la suite dans de bonnes conditions et sans regrets. L’externat correspond à la deuxième partie de mes études où j’ai mis le travail au premier plan, sans pour autant mettre de côté le reste.

Comment as-tu organisé tes révisions ?

J’ai commencé à bosser sérieusement dès la D2 l’après-midi, car le matin j’étais en stage. Les stages ont fait partie intégrante de mon externat, car j’adore aller à l’hôpital et j’ai eu la chance d’avoir de super stages. Je trouve que c’est une partie de nos études qui est fondamentale et que ce serait une erreur de la laisser de côté. Pour la D4, j’ai vraiment adopté un style de vie axé sur le travail, une bonne hygiène de sommeil… je ne suis pas un grand sportif, mais j’essayais quand même de temps en temps d’aller courir ou faire un tour de vélo. Je ne peux pas dire que j’ai travaillé comme un « acharné », je travaillais de 8 h à 19 h avec une pause le midi et une pause dans l’après-midi. J’essayais d’être le plus régulier possible, bosser tous les jours pour garder le rythme. Mes soirées étaient souvent off en début de D4, mais on avait 3 conférences par semaines ce qui prenait du temps.
Plus on se rapprochait du concours au plus je faisais des QCM le soir. J’ai globalement bien vécu ma D4, car j’ai une copine, je vivais en colocation et je voyais souvent mes amis. La plus grande partie de ma D4 était en confinement. Donc je n’ai pas pu souvent sortir le soir, mais j’aimais bien retrouver mes amis autour d’un verre assez souvent, ce qui nous permettait de nous détendre et de relâcher la pression.

Comment as-tu vécu les ECNI ?

Les ECNI étaient une période stressante, car propices aux pensées catastrophistes, pseudo perte de confiance en soi… mais le fait de se retrouver dans l’amphi avec tout le monde dans le même bateau te fait revenir sur terre et rassure.

Quelles ont été ta réaction et celle de ton entourage à la suite de la publication des résultats ?

Pour être honnête, je n’étais pas surpris, car j’avais fait ce classement au concours blanc national. Mais la montée d’adrénaline le jour où on ouvre le classement était bien présente.

As-tu hésité entre plusieurs spécialités ? Lesquelles envisages-tu ?

L’anesthésie-réanimation était depuis mon passage dans le service à Nice, de loin mon premier choix. J’aime les soins critiques, l’urgence, les gardes et la réanimation est la seule spécialité où j’ai pu vraiment m’y retrouver. J’ai hésité avec la néphrologie et l’infectiologie, car ce sont de belles spécialités transversales, mais il me manquait la partie urgence. J’ai tout de suite éliminé la chirurgie qui n’est pas faite pour moi.

As-tu une idée de la ville ou tu vas t’installer et pourquoi ?

Je vais m’installer à Bordeaux, car j’y ai pas mal de connaissances. Aussi je connais bien la région pour y être allé souvent. Je me suis renseigné sur la formation qui a l’air bien. Autant allier l’utile à l’agréable.

Des conseils à donner aux plus jeunes ?

Être régulier, aller en stage et garder une vie sociale à côté de vos études.

Quel est ton programme de vacances ?

Il faut dire que s’ennuyer après une D4 ça n’a pas de prix. Je vais profiter de mes amis et de ma famille. Voyager et profiter d’avoir du temps libre.

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  • Idris Amrouche
  • Rédacteur remede.org
  • amrouche.idris@gmail.com
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