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Paces, numerus clausus... les doyens sont inquiets

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Problème de financement, manque de temps pour déployer le calendrier d’ici à la rentrée 2020... les doyens sont particulièrement inquiets quant à la réforme à venir de la Paces. Le point a été fait à la rentrée des doyens le 26 septembre dernier, et relaté par nos confrères du Quotidien du médecin.

La rentrée 2020 est le couperet final où toute la réforme du premier cycle des études en santé devra être mis en place. Or les premiers concernés, les doyens, sont dans l’embarras. L’organisation de nouveaux cursus est complexe. Pour que la réforme fonctionne et que les étudiants soient réorientés correctement en cas d’échec, les universités doivent ouvrir une palette importante d’enseignements hors santé lors de l’année spécifique afin d’éviter des goulots d’étranglement dans les licences générales. « Plusieurs universités, notamment en Ile-de-France, se montrent intéressées pour ouvrir des parcours multidisciplinaires, offrant plusieurs enseignements hors santé. Il y a un grand travail à faire afin que l’ensemble des universités déterminent leurs propres parcours, analyse le Pr Sibilia, président de la conférence des doyens. Certaines vont réclamer des dérogations pour s’organiser sur deux ou trois ans. » À cela s’ajoute un calendrier très serré. Les universités doivent être dans les clous en décembre en vue de l’ouverture de Parcoursup début 2020. Les attendus devront aussi être précisés.

L’organisation n’est pas l’unique source d’appréhension. Les doyens s’inquiètent également du financement de cette réforme hors normes. Frédérique Vidal a débloqué à ce titre 6 millions d’euros. Mais pour la conférence, ce sera probablement insuffisant. «  Il nous faut des moyens complémentaires pour le recrutement et les contenus pédagogiques, insiste le Pr Sibilia. Il faut au moins deux équivalents temps plein en plus dans les équipes qui géreront les flux d’étudiants entre l’année spécifique et les licences avec mineure santé et qui s’occuperont également de l’organisation des examens, des inscriptions et du jury. » La nouvelle pédagogie prévoit aussi plus de travaux pratiques en petit groupe, ce qui sous-entend une multiplication des salles et de facto du nombre d’enseignants. « Le volume d’heures enseignées réclame un recrutement d’enseignants. Il faudra se réorganiser », complète le Pr Djillali Annane, vice-président de la conférence. De plus, Les premiers retours d’expériences de la PACES adaptée parisienne – qui a instauré des oraux – reportent une organisation complexe doublée d’un surcoût non négligeable.

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  • Arnaud Janin
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