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Opérer la nuit augmente le risque de mortalité

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Subir une opération d’urgence sous anesthésie générale en début de soirée ou de nuit augmente le risque de mortalité postopératoire, selon les résultats d’une étude rétrospective canadienne présentée mardi au World Congress of Anaesthesiology (WCA) de Hong Kong.

L’âge et le score de risque de la société américaine d’anesthésiologie (ASA) sont des facteurs de risque de mortalité postopératoire connus après une opération sous anesthésie générale.
La littérature scientifique donne des indications contradictoires quant à l’influence de l’heure de l’opération sur la mortalité à 30 jours.

Une étude rétrospective conduite par le Dr Ning Nan Wang de l’université McGill à Montréal et ses collègues indique que dans le cas des interventions d’urgence sous anesthésie générale, l’heure du début de l’intervention influence significativement le risque de mortalité à 30 jours.

Les chercheurs ont recensé les opérations d’urgence sous anesthésie générale réalisées entre 2010 et 2015 au Jewish General Hospital à Montréal. Sur près de 10.500 interventions, 3.445 ont été réalisées pendant la "journée" (entre 7h30 et 15h30), 4.951 ont eu lieu le "soir" (entre 15h30 et 23h30) et 2.084 pendant la nuit.
Pendant ces périodes, les chercheurs ont comptabilisé 79, 95 et 29 décès postopératoires respectivement.

Une fois l’âge et le score ASA pris en compte, les patients opérés d’urgence de nuit encouraient 2,7 fois plus de risque de décès que ceux dont les interventions avaient lieu en "journée". Le risque était 1,7 fois plus élevé pour les patients opérés le "soir".
Dans un communiqué du congrès, les auteurs proposent une liste non exhaustive d’hypothèses expliquant cette variation, incluant la fatigue du personnel soignant lors de l’intervention, les effectifs la nuit, des délais dans la prise en charge (nombre de salles opératoires disponibles).

L’heure du début de l’intervention devrait être considérée comme un facteur de risque et être prise en compte au même titre que l’âge du patient ou son score ASA, concluent les auteurs.

Souce : www.apmnews.com

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