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Le nombre d’étudiants admis en deuxième année va être augmenté pour répondre aux besoins des territoires

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Concernant la réforme du premier cycle des études en santé, le ministère de la Santé a demandé une augmentation du nombre de primants reçus pour répondre aux besoins de santé de la population dans les territoires. Explications lors d’une conférence de presse le 25 mars dernier.

« Le taux de réussite pour les primants sera supérieur aux années précédentes. Nous avons demandé aux universités de faire monter le pourcentage des primants de l’ancien système  », assure Christine Ammirati, conseillère en charge de la santé et de la formation au cabinet de la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation lors d’une conférence de presse sur la réforme des études de santé et la mise en place des filières PASS LAS le 25 mars. Sur une moyenne de primants reçus établie sur les trois dernières années, le ministère a décidé qu’il y aura une équité de traitement entre un primant qui a passé le concours de la Paces l’année dernière et un primant de cette année. D’une université à l’autre, le nombre d’inscrits comme le pourcentage de primants admis est très variable. Résutats, en fonction de chaque établissement le nombre de primants reçus variait de 8,5 % à 23 %. Consigne a été donné de prendre au moins autant de places en deuxième année par rapport au pourcentage de réussite. Au-delà de ce chiffre plancher, le ministère a demandé une augmentation du nombre de primants reçus pour répondre aux besoins de santé de la population dans les territoires. Selon Patrice Diot, doyen de la faculté de médecine de Tours, « l’enjeu est d’assurer l’équité d’un accès en MNOP promotion après promotion. Cet accès en première chance sera au moins équivalent à celui de l’année dernière. Il n’est pas question de sacrifier une promotion pour faire passer la réforme. »

La deuxième chance… pour plus tard

Quant à la bascule de la deuxième chance vers la première chance, selon le doyen, la réglementation ne l’oblige pas pour l’instant et matériellement cela serait impossible d’absorber le nombre d’étudiants supplémentaires. La montée en charge du deuxième étage de ce dispositif sera progressive grâce à l’augmentation des capacités d’accueil. Rappel, l’enjeu du nouveau système est de ne plus autoriser le redoublement de la première année afin de ne plus laisser de nombreux étudiants sur le carreau. À la place, ils pourront accéder en deuxième année de licence, voire en troisième année, valider ensuite la licence pour retenter ensuite éventuellement une entrée dans les études de santé, sans avoir à repasser le même concours.

Les territoires mis en avant

Cette logique d’inscrire cette réforme au cœur des territoires est une volonté des auteurs de la loi de transformation du système de santé promulguée en 2019. Un rapport [fruit d’un recueil des données des agences régionales de santé et en concertation avec les facultés de médecine] va d’ailleurs très prochainement être remis aux ministres de la Santé et de l’Enseignement supérieur établissant les besoins précis en nombre de professionnels de santé territoire par territoire pour les cinq ans à venir. Ces objectifs pluriannuels de formation des professionnels de santé seront réévalués chaque année par une conférence nationale qui réunira tous les acteurs impliqués.

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  • Arnaud Janin
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