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Après un début d’année endeuillé pour de nombreux camarades de PACES et d’internat, une lueur d’espoir perce à l’horizon. La mobilisation des étudiants en médecineportée par leurs représentants dans toutes les facultés de France n’a pas laissé insensible la ministre de la Santé. Si le Pr Buzyn estime que « la charge de travail est réelle mais pas supplémentaire par rapport à ce qu’il y avait il y a dix ans, où il y avait moitié moins d’internes », elle reconnaît « une vraie souffrance au travail dans la profession ». Un constat que l’on pourrait étendre à l’ensemble des soignants qui ont de « plus de mal à trouver du sens dans leur métier (car) on leur demande énormément de tâches annexes, administratives ». C’est une réforme de l’hôpital public qu’attendent les professionnels de santé.

Réforme, réforme, réforme, ce sera encore le credo des prochaines semaines.
Réforme des études médicales : mise en œuvre de celle du second cycle, bilan de la R3C à un an.
Réforme de l’entrée en PACES : avec sélection ou non par les algorithmes du nouveau ParcourSup.
Tant d’interrogations à soulever concernant la formation de nos futurs soignants et leur profil. Oui, on ne devrait plus parler de profil type en médecine mais c’est encore ce qui domine dans les enquêtes de la (Drees) qui présentent un « Portrait des professionnels de santé ». Profil socio-économique plutôt aisé même si les boursiers sont de plus en plus nombreux. Le bac S avec mention demeurant le sésame pour intégrer les bancs des amplis. C’est pour élargir les profils des étudiants en santé à des personnalités issues d’autres milieux sociaux économiques et culturels que les passerelles ont été créées. Si elles attirent de nombreux candidats victimes de l’écrémage en PACES qui veulent à tout prix entrer en médecine, dentaire ou maïeutique, les places sont rares et chères. Alors dans un contexte où la majorité des doyens sont favorables à la sélection à l’entrée en PACES, pourquoi ne pas ouvrir plus de postes aux passerelliens plus menés par la vocation de soigner que certains lycéens peu portés par de réelles motivations d’humanisme.

Bonne nouvelle, les états d’esprit évoluent. Le sacro-saint classement aux ECNi, qui a érigé des spécialités plus prestigieuses et plus prisées que d’autres, n’est plus le seul indice de classement. De jeunes internes parmi les mieux classés se tournent vers la médecine générale, la santé publique par choix éclairé. Le choix du cœur. Le carcan hospitalier ne fait plus rêver les ambitieux qui ne se précipitent plus comme avant dans la course effrénée pour devenir PU-PH.

Autre bonne nouvelle, externes et internes vont enfin sortir des murs des CHU pour découvrir la médecine de ville. La mise en œuvre des nouveaux modes de rémunérations (NMR), les aides à l’installation, les nouvelles
modalités d’exercice en groupe ne pourront que les séduire. Et l’art d’exercer la médecine reprendra tout son sens. L’humanisme médical reprendra ses droits sur la santé numérique. Le numérique doit rester un outil pour les praticiens et non une solution de remplacement.

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  • Anne Marie DE RUBIANA
  • Rédactrice en chef de Remede.org
  • amderubiana@remede.org
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