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Le 10e atlas de la démographie médicale rendu public jeudi par le CNOM

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La France totalisait 215.583 médecins en activité au 1er janvier, soit 44 de plus qu’au 1er janvier 2015, observe le Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM) dans son 10ème atlas de la démographie médicale rendu public jeudi.

Parallèlement, alors que le nombre total de médecins a augmenté de 1,7% en passant à 285.840 médecins, la part de retraités a poursuivi sa progression, atteignant 70.257 médecins (+7,2%, dont 15.878 en cumul emploi-retraite), soit 24,5% de l’effectif (contre 23,3% en 2015).

Entre 2007 et 2016, le nombre de médecins en "activité régulière", déterminée sur un critère de stabilité de la résidence, est resté quasiment stable (-0,4%) mais le nombre de médecins retraités a presque doublé (+87,7%).

Le CNOM estime que les départs en retraite ont "un impact significatif sur la spécialité de médecine générale", dont les effectifs "connaissent une chute inexorable, et ce, de manière préoccupante puisque cette chute devrait se poursuivre jusqu’en 2025 et pourrait se traduire par la perte d’un médecin généraliste sur quatre sur la période 2007-25".

Sur les 215.583 médecins inscrits en activité totale, l’ordre recense 6.154 médecins temporairement sans activité (décision personnelle, interdiction d’exercice ordinale ou pénale, suspension, etc.) et 11.285 médecins ayant une activité professionnelle médicale intermittente (essentiellement les remplaçants).

Début 2016, 198.144 médecins étaient en "activité régulière", en diminution de 0,3% depuis 2007, tendance qui devrait se maintenir jusqu’en 2025, selon les projections de l’ordre.

L’âge moyen des médecins reste stable.

L’âge moyen des médecins en activité régulière inscrit au tableau de l’ordre s’élève à 51,3 ans (51,5 ans en 2015). Parmi ces effectifs, 45% sont des femmes. L’âge moyen est de 53 ans pour les hommes et de 49 ans pour les femmes.

Les médecins âgés de 60 ans et plus représentent 27,1% des effectifs contre 18,6% pour les moins de 40 ans.

La part des libéraux exclusifs a continué de baisser, passant de 44,7% à 43,9% (86.925). Celle des salariés exclusifs est passée de 44,1% à 45,8% (90.749 médecins, dont 66% d’hospitaliers). La proportion d’exercice mixte s’est réduite de 0,8 point, passant à 10,3% soit 20.331 médecins.

Le CNOM a recensé 88.886 médecins généralistes début 2016 dont 50.608 libéraux exclusifs (-13,5%), 32.454 salariés (+5,3%) et 5.739 ayant un exercice mixte (-8,3%).

Il comptabilisait 85.064 spécialistes médicaux dont 25.422 libéraux exclusifs (-1,6%), 50.185 salariés (+14,5%) et 9.418 ayant un exercice mixte. L’ordre estime que leur nombre devrait continuer à baisser et atteindre 81.455 en 2025.

Chez les 24.194 spécialistes chirurgicaux, 10.895 sont libéraux exclusifs (+5,2%), 8.110 salariés (-2,4%) et 5.174 ayant un exercice mixte (+44,2%).

Le CNOM a recensé 7.714 médecins nouveaux inscrits en 2015 (+2,5%), dont 77,6% titulaires d’un diplôme français, 11,1% d’un diplôme de l’Union européenne et 11,3% d’un diplôme extra-européen.

La moyenne d’âge de la première inscription s’élevait à 32,6 ans (32 ans pour les femmes, 34 ans pour les hommes). Les femmes représentent 58% des nouveaux inscrits.

Parmi eux, 67% font le choix de l’exercice salarié (+5,4 points par rapport à 2014), 19% celui d’être remplaçant (-1,3 point), 10,8% optent pour l’exercice libéral (-1 point) et 0,9% pour un exercice mixte (-2,7 points), tandis que 2,3% sont sans activité.

Le CNOM note que, sept ans après leur première inscription, 33,3% des médecins exercent en libéral, 48,5% sont salariés, 10,4% ont un exercice mixte et 4,8% assurent des remplacements.

Parallèlement, 5.755 médecins ont fait valoir leurs droits à la retraite en 2015.
Érosion continue de la densité médicale

Au 1er janvier, la densité médicale s’établissait en métropole à 284,4 praticiens pour 100.000 habitants contre 281,4 début 2015. La plus faible densité revient à la région Centre-Val de Loire avec 232,7 médecins pour 100.000 habitants, et la plus forte à la région Paca (350 médecins pour 100.000 habitants).

L’Atlas 2016 prend en compte la création des nouvelles régions métropolitaines au 1er janvier 2016, et fournit les données démographiques en conséquence.

La densité médicale est ainsi jugée forte dans trois régions (Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, Ile-de-France et Paca) et faible dans quatre autres (Centre-Val de Loire, Normandie, Pays-de-la-Loire et Bourgogne-Franche-Comté).

"La quasi-totalité des départements enregistre une baisse plus ou moins significative de la variation de la densité en activité régulière pour la spécialité de médecine générale", souligne le Cnom, notant que les seules exceptions sont la Loire-Atlantique (+0,6%) et la Savoie (+0,3%).

L’Atlas propose par ailleurs une enquête sur l’impact du stage en médecine générale sur le stage de la spécialité, démontrant notamment l’importance du lieu de stage sur le choix d’exercer la médecine générale, et l’aspiration massive pour l’exercice de groupe.

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  • Bertrand B.
  • Ancien webmaster de Remede.org, N’hésitez pas à poser vos questions à Anne-Marie de Rubiana
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