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« La fin de vie, et si on en parlait ? »

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Le 20 février 2017 Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, lançait avec le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie (CNSPFV) une campagne nationale d’information sur les droits des Français relatifs à la fin de vie.

« La fin de vie est un enjeu majeur de notre société a déclaré la ministre. La loi du 2 février 2016 créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie constitue en effet une avancée majeure en faveur de l’autonomie des personnes malades et en fin de vie. J’ai voulu agir résolument pour renforcer l’information des Français et leur permettre de s’emparer de leurs nouveaux droits. Cette campagne est une étape importante : engageons le dialogue avec nos proches, avec les professionnels de santé, pour que chaque Français connaisse ses droits et soit en mesure de décider pour sa fin de vie ».

C’est ainsi que chacun est incité à réfléchir et à exprimer ses volontés sur la fin de vie, qu’il soit en bonne santé ou malade, pour faire valoir ses droits. Rappelons qu’en plaçant le patient au cœur des décisions qui le concerne, la loi du 2 février 2016 répond à la demande d’une fin de vie digne, accompagnée et apaisée, par une meilleure prise en charge de la souffrance. La loi a en effet renforcé les droits existants et a créé des droits nouveaux pour les personnes malades et les personnes en fin de vie, notamment l’opposabilité des directives anticipées et le droit à la sédation profonde et continue. Elle clarifie par ailleurs l’arrêt de traitement au titre du refus de l’obstination déraisonnable et renforce le rôle de la personne de confiance.

Pour inviter les professionnels de santé à parler de la fin de vie avec leurs patients, Marisol Touraine avait lancé en décembre 2016 le premier volet de cette campagne. Une communication auprès des Français prévue par le Plan 2015-2018 de développement des soins palliatifs et de l’accompagnement de la fin de vie. En effet, face aux inégalités d’accès aux soins palliatifs, ce Plan national répond à deux priorités : placer le patient au cœur des décisions qui le concernent et développer les prises en charge au domicile. Le budget alloué à la mise en œuvre de ce plan s’élève à 190 millions d’euros.
Le deuxième volet de cette campagne nationale vise maintenant à faire connaître les droits des Français et les inviter au dialogue avec leur entourage et avec les professionnels de santé. Neuf Français sur dix ne connaissent pas cette loi, ni leurs droits. Jusqu’au 20 mars 2017, la campagne d’information sera relayée sur plusieurs médias, autour d’une signature : « La fin de vie, et si on en parlait ? » : un spot TV de 25 secondes, deux annonces presse et des bannières sur différents sites internet et sur les réseaux sociaux, un site internet dédié : parlons-fin-de-vie.fr, des événements organisés partout en France par le CNSPFV dès le mois de mars.

Rédaction de remede.org

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  • Santé publique
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