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L’Isni annonce des recours contre les directions ne respectant pas le temps de travail

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Suite au quatrième décès depuis le début de l’année, celui d’un interne en biologie médicale à Nancy (54), l’Intersyndicale des internes (Isni) annonce l’engagement de recours contre les directions ne respectant pas le code du travail. Une pratique qui va à l’encontre de la jurisprudence européenne.

"4 décès, ce nombre équivaut à celui des décès du coronavirus, mais l’impact médiatique est totalement différent", explique Julien Breysse, président de l’Isni, qui souhaite mener une bataille auprès des pouvoirs publics pour faire entendre la cause des internes. Premièrement, le temps de travail : en cas de décès d’un interne ou d’un docteur junior, une saisie systématique du procureur sera effectuée. L’Isni se portera partie civile. De plus, l’Isni promet "des recours contre chaque direction hospitalière qui ne respecterait pas les dispositions en cours sur le temps de travail, contre chaque harceleur, contre chaque commission ou institution qui n’assumerait pas sa responsabilité de prévention". Alors que les internes travaillent encore en moyenne 56 heures par semaine et que la jurisprudence européenne impose à tous les employeurs de connaître le temps de travail effectif de ses employés, "le temps de travail en demi-journée ne permet pas de mesurer le temps de travail", ajoute Julien Breysse. Sans compter les temps de repos de sécurité qui ne sont toujours pas respectés alors que la charge de travail et les glissements de tâches "augmentent de façon exponentielle". L’Isni voit même poindre l’émergence de demi-gardes de 18 heures à minuit, ce qui "vient aggraver les situations précaires de travail à risque au lieu de les interdire". Un groupe de travail qui a été mis en place devrait permettre de légaliser ces demi-gardes. En attendant la rencontre avec le nouveau ministre de la Santé prévue le 23 mars prochain.

D’après Hospimedia.

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  • Arnaud Janin
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