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L’installation des jeunes médecins est au coeur de la problématique des territoires

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La santé répond-elle vraiment aux besoins des territoires ? Cette question a été posée aux deux invités des Contrepoints de la santé le 24 avril. Les réponses des deux intervenants ont été beaucoup centrées sur l’installation des jeunes médecins et sur les zones urbaines sous-denses qui restent peu attractives aux professionnels de santé. Débat.
« Notre cible immédiate et privilégiée, ce sont les internes qui font des stages », s’exclame Claude Léonard, président du conseil départemental de la Meuse et invité des Contrepoints de la santé le 24 avril. En effet, la réforme des études en santé médicales est au coeur de la problématique du jour : la loi santé répond-elle vraiment aux besoins des territoires ? L’élu local de la Meuse lance le débat : « On ne peut pas obliger les internes à l’installation car le concours n’est pas fait comme ça. » L’autre invité Christophe Bouillon ne partage pas cet avis : « Il faudra nous dire pourquoi on ne met pas en place la régulation chez nous alors que cela existe déjà dans d’autres pays.  » Le président de l’Association des petites villes de France est en effet favorable au non-conventionnement des médecins en zone surdotée. « La régulation existe bien pour d’autres professionnels de santé », insiste-t-il. Et pour attirer les internes, il faut selon lui un certain nombre de critères attractifs comme l’accès au service public, la qualité de vie, le fait que le conjoint ait un emploi... En tout cas, selon le député de Seine Maritime, les collectivités sont à la traîne en matière de cartographie d’accès aux soins et d’incitation à travailler ensemble. Selon les deux élus, ce qui manque au projet Ma santé 2022, c’est le caractère d’urgence. Le paradoxe réside dans le fait que nombre de médecins en exercice vont partir à la retraite très prochainement alors qu’il faut une dizaine d’années pour former un jeune médecin. Le relèvement du numerus clausus de 10 % qui vient d’avoir lieu n’aura donc pas d’impact immédiat. En attendant, insiste Claude Léonard, on continue de fermer des lits et des maternités (Bar-le-Duc sur son territoire) : « Du coup, on diminue les chances pour les jeunes médecins de s’installer. » Comment le Gouvernement compte-t-il résoudre ce double paradoxe ?
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  • Arnaud Janin
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