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Jonathan, top 10 ECN 2019 : mettre en avant la pratique clinique dans la réforme des ECN est une bonne chose

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Jonathan est un fier représentant de Paris-Descartes en terminant les ECNi 2019 dans le top 10. Toujours hésitant entre la médecine interne et l’hématologie, ce qui traduit son attrait pour la réflexion, il explique à remède son parcours et ses motivations.

Comment s’est passée ta scolarité ?
J’ai fait comme la plupart des étudiants en médecine un bac S, que j’ai obtenu avec une mention très bien. J’ai eu la chance de ne vivre qu’une seule P1. Pour le reste, j’ai eu un parcours universitaire classique sans pause. Pour information, j’ai pu faire grâce à l’équivalence d’aide-soignant/brancardier des vacations à Lariboisière en tant qu’AS (aide-soignant), cela dès la D1. Une expérience très enrichissante pour moi, tant sur la découverte du milieu hospitalier avant l’externat que sur l’apprentissage de gestes infirmiers, surtout pendant les vacations de nuit.

Comment as-tu vécu tes études de médecine ? Quel sont ton meilleur et ton pire souvenir ?
Dans l’ensemble plutôt bien. J’ai eu la chance de profiter de ma P2 et D1 pour découvrir le monde de la fanfare de médecine et décompresser de la P1 avant l’externat.
L’externat est un moment assez difficile, à la fois par la charge de travail, mêlant stage et cours, et une place parfois mal définie de l’externe dans certains stages, où le travail secrétariat est parfois la norme. Finalement, j’ai assez bien vécu mon externat, car la mise en pratique des connaissances et le gain d’autonomie dans la prise en charge au fil des années étaient vraiment stimulants.
Je n’ai pas de meilleur souvenir en particulier, mais les bières post-partiels et les restos de fin de stage en font partie.
Mon pire souvenir est le même que tous les externes de ma fac : l’entrée du patient qui arrive à 13 h 30 avant que tu n’aies le temps de rentrer chez toi.

Plutôt stage ou bachotage ?
Stage, sans aucun doute. J’ai eu la chance d’avoir la plupart du temps de bons stages et toujours avec une bonne ambiance. En D4, mes stages m’ont permis de sortir des bouquins, et représentaient une vraie bouffée d’air frais, surtout en SSR (Soins de suite et réadaptation) de gériatrie où le fait d’avoir pas mal d’autonomie pour ses patients permettait de mettre un peu l’ECN de côté au profit d’une pratique médicale concrète.

Comment as-tu vécu tes ECNi ?
C’est une année difficile pour tout le monde, mais cette dernière passe aussi à une vitesse folle. On fait beaucoup de concessions pour pouvoir répondre à la charge de travail, et avec, je dois l’admettre, un petit fond anxieux qui persiste toute l’année. Ce n’est clairement pas la plus belle année de ma vie, mais c’était une étape indispensable à franchir.

Que penses-tu de la réforme qui souhaite arrêter les ECN telles que nous les connaissons ?
L’idée de vouloir réformer les ECN en essayant de mettre en avant la pratique clinique est une bonne chose. Bien que le QCM maintienne la meilleure égalité des chances, il néglige de nombreux aspects de la profession que cherche aussi à mettre en avant cette réforme. Cependant, cette dernière me semble difficile à mettre en place, notamment le concours en fin de 5e année me semble compliqué, car il est difficile de prendre le temps de revoir toutes les matières de 4e année et de 5e année. La 6e année telle qu’elle existe aujourd’hui permet vraiment de refaire tout le tour du programme.

Quelle spécialité souhaites-tu faire ? Pourquoi ?
J’hésite entre la médecine interne et l’hématologie, car je suis très attiré par leur raisonnement clinique et le côté recherche derrière les deux spécialités. La médecine interne a l’avantage de proposer des raisonnements assez transversaux et variables selon les patients.
Pour l’hématologie, le côté oncologique avec la gestion des chimiothérapies, la relation avec le patient, et la recherche qui se développe rendent la spécialité aussi très attrayante. Même après avoir réalisé plusieurs consultations dans les deux spécialités en post-ECN, je reste toujours indécis.

Dans quelle ville ?
Paris, car j’ai ma famille et ma copine ici. De plus, la possibilité de faire quasiment tout son internat sans avoir besoin de voiture est un point qui m’a aussi aidé dans mon choix.

Un message pour les futurs D4 ?
C’est une année difficile, mais c’est aussi la dernière ligne droite ! C’est une année où la régularité dans le travail est cruciale, mais où il est tout aussi important de garder un bon moral en pensant à prendre du temps pour soi. Alors, croyez en vous et donnez tout jusqu’au bout !

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  • Idris Amrouche
  • Rédacteur remede.org
  • amrouche.idris@gmail.com
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