logo remede logo remede
La 1ère Communauté Médicale
médecine - pharmacie - odontologie - maïeutique
M'identifier
Mot de passe oublié ?
Je me connecte

Vous n'êtes pas inscrit à l'annuaire des membres ? Inscrivez-vous

Internes : ce que la réforme attend de vous

partage mail facebook twitter linkedin
Après l’annonce du contenu par remede.org en avant première jeudi 27 avril, le texte relatif aux connaissances, aux compétences et aux maquettes de formation des diplômes d’études spécialisées et fixant la liste de ces diplômes et des options et formations spécialisées transversales du troisième cycle des études de médecine est paru au J.O du 28 avril. Voici ce qu’il faut retenir quant aux compétences requises.

Exégèse du décret

Compétences requises lors de la phase 1

1° l’étudiant inscrit dans une spécialité médicale ou chirurgicale est capable :

  • de recueillir des informations auprès du patient, notamment son consentement ;
  • d’analyser, de poser un diagnostic et de prendre en charge un patient dans sa globalité, en prenant notamment en compte les principales données épidémiologiques ;
  • d’intégrer les déterminants de santé, y compris les aspects psychosociaux, culturels et spirituels dans sa pratique ;
  • d’intégrer le concept d’exposome et les facteurs environnementaux pouvant avoir un impact sur la santé dont la violence ;
  • de prescrire puis d’interpréter les résultats des examens complémentaires et explorations fonctionnelles adaptés, en particulier les actes invasifs, dont il connait les risques et bénéfices ;
  • de comprendre un compte-rendu opératoire et de faire une analyse critique des données ;
  • de prescrire un traitement médicamenteux adapté, en prenant en compte le risque iatrogène et l’antibiorésistance ;
  • d’apprécier les risques ;
  • de faire une présentation concise et précise de l’état global d’un patient ;
  • de dispenser aux patients une éducation thérapeutique adaptée et pratique ;
  • d’organiser la sortie d’un patient admis aux urgences ou hospitalisé ;
  • de rédiger un compte-rendu d’hospitalisation et connaître la notion de codage ;
  • de gérer simultanément plusieurs patients ;
  • de prendre en compte les bonnes pratiques de la spécialité ;

L’étudiant est également capable :

  • de gérer les principales urgences médicales simples ; en identifiant les urgences vitales et fonctionnelles et en étant capable de réaliser des manœuvres de ressuscitation ;
  • de suivre et de mettre en œuvre des politiques de santé publique, notamment dans le cadre de l’hygiène, de la vaccination, de l’éducation à la santé sexuelle et reproductive ;

  • d’appliquer les principes de qualité et sécurité des soins en identifiant les principaux risques pouvant survenir tout au long du parcours du patient en menant une réflexion sur les procédures et d’identifier et de déclarer un événement indésirable ;
  • d’intégrer la problématique du handicap dans sa pratique ;
  • de gérer son stress et d’appliquer les principes de confidentialité et de secret professionnel ;
  • de connaître ses limites ;
  • d’effectuer une recherche documentaire, une lecture critique d’article et d’organiser le recueil des données d’une étude.

2° L’étudiant inscrit dans une spécialité chirurgicale ou dans une spécialité ayant une composante interventionnelle connait, en outre :

  • les principales voies d’abord en chirurgie ou en interventionnel ;
  • les règles de fonctionnement d’un bloc opératoire ou d’une salle d’intervention ;
  • la gestuelle chirurgicale ou interventionnelle de base ;
  • les principaux dispositifs médicaux utilisés dans sa spécialité.

Il est capable :

  • d’analyser un bilan pré opératoire, de poser l’indication d’un acte chirurgical ou interventionnel simple ;
  • de réaliser certains actes simples, y compris les principales incisions et leur fermeture de la spécialité dans laquelle il est inscrit ;
  • d’effectuer certains temps opératoires des interventions qui doivent être maîtrisées à l’issue de la phase d’approfondissement.

3° L’étudiant inscrit dans la spécialité de biologie médicale est capable :

  • de pratiquer les actes les plus courants de la spécialité ;
  • de participer à la prévention, au diagnostic et au suivi des principales affections ;
  • de participer aux stratégies décisionnelles prophylactiques et thérapeutiques ;
  • de gérer les prescriptions et maîtriser le degré d’urgence d’une demande d’examens biologiques ;
  • d’appliquer les dispositions réglementaires, et notamment les exigences spécifiques pour l’accréditation des laboratoires de Biologie Médicale selon la norme NF EN ISO 15 189 ;
  • de réaliser et conserver des prélèvements garantissant la sécurité du patient et la qualité des échantillons à analyser ;
  • d’utiliser les différents milieux biologiques, en appliquant les règles d’hygiène en vigueur ;

  • de mettre en œuvre les techniques et les principes de base des appareillages les plus couramment utilisés et les critères de choix des systèmes analytiques appropriés ;
  • d’appréhender les conséquences des délais de réponse sur les prises de décision médicale.

Compétences à l’issue de la Phase 2 dite phase d’approfondissement.

L’interne est capable :

  • de pratiquer dans leur totalité les actes les plus courants de la spécialité qu’il poursuit ou certains de ceux qui relèvent d’une urgence vitale ;
  • de s’assurer de la compréhension de l’information transmise et de transmettre des informations à ses collègues dans le cadre de la continuité des soins ;
  • d’effectuer le tri, dans le cadre des compétences acquises en phase socle sur la gestion des urgences médicales, en cas d’afflux massif de malades ou de blessés ;
  • de participer à la gestion des situations sanitaires exceptionnelles ;
  • d’informer un patient sur un protocole de recherche ;
  • d’évaluer les méthodologies et critiquer les conclusions d’études cliniques ;

  • de participer à la rédaction d’un protocole de recherche clinique ;

  • de présenter les résultats d’un travail de recherche ;
  • de participer à la rédaction d’un article scientifique ;

  • de produire, mettre en partage ou échanger des données de santé de manière dématérialisée, dans le respect du cadre juridique applicable.


Il connait également :

  • le cadre médico-légal et médico-social de la pratique médicale ;
  • les différents types d’exercice et de prise en charge de la médecine, notamment l’ambulatoire et l’hospitalisation à domicile ;
  • les principes de la sécurité des soins et les différents types de vigilance ;
  • Il participe activement aux démarches de qualité et de sécurité des soins mises en place dans les différents services ou structures où il est en stage.

2° En outre l’étudiant inscrit dans une spécialité chirurgicale ou dans une spécialité ayant une composante interventionnelle, est capable :

  • de rédiger et de coder un compte-rendu opératoire ou interventionnel ;- d’effectuer certains temps opératoires des interventions à accomplir au cours de la phase de consolidation.

Au cours de la phase 3 dite phase de consolidation

l’étudiant consolide l’ensemble des connaissances et compétences professionnelles acquises lors des deux premières phases et nécessaires à l’exercice de la spécialité.

Il prépare également son insertion professionnelle.

A l’issue de la phase 3 :

I. - L’étudiant inscrit en troisième cycle :

1° maîtrise l’ensemble des connaissances professionnelles nécessaires à l’exercice de la spécialité suivie ainsi que les connaissances transversales suivantes :

  • le coût des ressources utilisées, le rôle d’une commission médicale d’établissement, d’une agence régionale de santé et de la haute autorité de santé ;
  • l’organisation et la réglementation de l’exercice professionnel.

2° maîtrise l’ensemble des compétences et savoir-faire nécessaires à l’exercice de la spécialité, et à ce titre, il :

  • prend en charge des patients et donne des avis spécialisés ;
  • peut réaliser les consultations de patients de la spécialité ainsi que les consultations d’annonce ;
  • diagnostique et traite l’ensemble des pathologies de la spécialité qui ne relèvent pas des maladies rares ou des centres de référence ;
  • participe au travail en équipe pluridisciplinaire ;
  • peut assurer les gardes ou les astreintes de la spécialité ;
  • sait gérer les contraintes de temps ;
  • propose une médecine personnalisée.

3° maîtrise :

  • la prévention des risques liés aux soins et la gestion des événements indésirables ;
  • le management d’équipe, d’une unité de soins ou la gestion d’un cabinet libéral en fonction de son projet professionnel ;
  • les différents modes de tarification des activités ainsi que les principes de l’assurance individuelle, de la médecine agréée et de l’assurance maladie.

4° est capable de :

  • déclarer un événement porteur de risque ;
  • participer à l’évaluation des pratiques professionnelles, à l’élaboration des analyses multidisciplinaires de survenue d’événements indésirables pour éviter leur récidive, notamment par sa participation à des revue de mortalité et de morbidité, et à des audits cliniques ;
  • participer à l’accompagnement des étudiants de deuxième cycle accueillis au sein de l’équipe où il accomplit sa formation en stage ;
  • utiliser les systèmes d’information comportant des données de santé dans le respect du cadre juridique.

5° s’implique dans les activités académiques et est capable de :

  • formuler la question d’un sujet de recherche ;
  • identifier les objectifs primaires et secondaires et la méthodologie pour y répondre ;
  • analyser les résultats, élaborer et en proposer une interprétation.

II. - En outre, selon son cursus initial, l’étudiant inscrit dans la spécialité de biologie médicale :

  • réalise les consultations de patients de la spécialité ainsi que les consultations d’annonce pour les étudiants issus de la filière médicale ;
  • réalise des consultations de conseil des patients pour les étudiants issus du concours de l’internat en pharmacie.

juridique applicable.

Il connait également :

  • le cadre médico-légal et médico-social de la pratique médicale ;
  • les différents types d’exercice et de prise en charge de la médecine, notamment l’ambulatoire et l’hospitalisation à domicile ;
  • les principes de la sécurité des soins et les différents types de vigilance ;

Il participe activement aux démarches de qualité et de sécurité des soins mises en place dans les différents services ou structures où il est en stage.

2° En outre l’étudiant inscrit dans une spécialité chirurgicale ou dans une spécialité ayant une composante interventionnelle, est capable :

  • 
de rédiger et de coder un compte-rendu opératoire ou interventionnel ;
  • d’effectuer certains temps opératoires des interventions à accomplir au cours de la phase de consolidation.

Phase 3 dite phase de consolidation :

1° maîtrise l’ensemble des connaissances professionnelles nécessaires à l’exercice de la spécialité suivie ainsi que les connaissances transversales suivantes :

  • le coût des ressources utilisées, le rôle d’une commission médicale d’établissement, d’une agence régionale de santé et de la haute autorité de santé ;
  • l’organisation et la réglementation de l’exercice professionnel.

2° maîtrise l’ensemble des compétences et savoir-faire nécessaires à l’exercice de la spécialité, et à ce titre, il :

  • prend en charge des patients et donne des avis spécialisés ;
  • peut réaliser les consultations de patients de la spécialité ainsi que les consultations d’annonce ;
  • diagnostique et traite l’ensemble des pathologies de la spécialité qui ne relèvent pas des maladies rares ou des centres de référence ;
  • participe au travail en équipe pluridisciplinaire ;
  • peut assurer les gardes ou les astreintes de la spécialité ;
  • sait gérer les contraintes de temps ;
  • propose une médecine personnalisée.

3° maîtrise :

  • la prévention des risques liés aux soins et la gestion des événements indésirables ;
  • le management d’équipe, d’une unité de soins ou la gestion d’un cabinet libéral en fonction de son projet professionnel ;
  • les différents modes de tarification des activités ainsi que les principes de l’assurance individuelle, de la médecine agréée et de l’assurance maladie.

4° est capable de :

  • déclarer un événement porteur de risque ;
  • participer à l’évaluation des pratiques professionnelles, à l’élaboration des analyses multidisciplinaires de survenue d’événements indésirables pour éviter leur récidive, notamment par sa participation à des revue de mortalité et de morbidité, et à des audits cliniques ;
  • participer à l’accompagnement des étudiants de deuxième cycle accueillis au sein de l’équipe où il accomplit sa formation en stage ;
  • utiliser les systèmes d’information comportant des données de santé dans le respect du cadre juridique.

5° s’implique dans les activités académiques et est capable de :

  • formuler la question d’un sujet de recherche ;
  • identifier les objectifs primaires et secondaires et la méthodologie pour y répondre ;
  • analyser les résultats, élaborer et en proposer une interprétation.

II. - En outre, selon son cursus initial, l’étudiant inscrit dans la spécialité de biologie médicale :

  • réalise les consultations de patients de la spécialité ainsi que les consultations d’annonce pour les étudiants issus de la filière médicale ;
  • réalise des consultations de conseil des patients pour les étudiants issus du concours de l’internat en pharmacie.
partage mail facebook twitter linkedin
  • Redaction Remede.org
  • webmaster@remede.org
Tags :
  • internat_medecine
  • J.O
livreslivrescontactspublicationstwitter