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Internat : On apprend très vite à connaître tous les généticiens au niveau national

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La génétique médicale est aussi une des grandes oubliées des études de médecine. Elle se résume souvent à la construction d’arbre généalogique dans les premières années de fac. Chloé Angelini, classée dans le Top 1000 des ECNi 2017, a fait très tôt le choix de la génétique médicale. Elle explique à remede.org pourquoi, et vous donnera peut-être envie de suivre la même carrière.


Comment se sont passés tes études de médecine et ton externat ?

Très bien ! J’ai beaucoup apprécié le fait d’être en stage à l’hôpital dès le début des études, et de passer dans un grand nombre de services. Durant l’externat, j’étais en stage à temps plein un mois sur deux. Cela permet de bien découvrir le fonctionnement de chaque service et de suivre la prise en charge de chaque patient. L’ambiance était très bonne entre co-externes, ce qui joue beaucoup dans le déroulement de chaque stage.

Comment as-tu vécu les ECNi ?

Bien, mais ce mode d’évaluation n’est clairement pas optimal. Je ne trouve pas adapté que cinq années de stages et travail personnel soient évaluées sur des QCM durant trois jours, et déterminent notre choix de spécialité médicale et de ville. Des efforts sont faits pour essayer de rendre les dossiers des ECNi plus proches de notre pratique quotidienne. Mais il faudrait intégrer du contrôle continu, afin que notre externat ne soit pas centré sur la préparation des ECNi. Il serait également intéressant que nous soyons formés, et évalués sur notre relation médecin-patient, que ce soit au travers de situations pratiques à l’hôpital, ou de consultations simulées avec des acteurs par exemple.

Depuis quand souhaites-tu faire la spécialité génétique ? Pourquoi avoir choisi cette spécialité ?

En troisième année, j’ai réalisé un semestre avec des étudiants en médecine européens axé sur la recherche médicale. Nous avons eu des cours avec des généticiens et c’est à ce moment-là que j’ai découvert cette spécialité. Je suis ensuite passée en stage en génétique clinique et en laboratoire de cytogénétique, et ces stages ont confirmé ma volonté de faire cette spécialité.
Je trouve très riche de pouvoir suivre à la fois des enfants, des femmes enceintes, des familles entières, avec des pathologies très variées. La génétique est aussi l’une des rares spécialités où les médecins peuvent prescrire des analyses, les réaliser et les interpréter. La discussion entre clinique et laboratoire fait vraiment partie intégrante du quotidien.
J’aime beaucoup le côté pluridisciplinaire et coordination de la prise en charge de chaque patient. Les consultations sont souvent réalisées en binôme avec les psychologues, assistantes sociales.Retour ligne automatique
Le côté éthique de cette spécialité est également passionnant, et plus particulièrement en ce moment avec l’arrivée des tests génétiques sur Internet.
Enfin, l’avantage d’être dans une petite spécialité est qu’on apprend très vite à connaître tous les généticiens au niveau national. Il y a des congrès et des séminaires très régulièrement, et l’ambiance est très bonne entre médecins !

Qu’en a pensé ton entourage ?

La génétique reste une spécialité très méconnue (même au sein des médecins !) et la première réaction est souvent de penser que nous sommes des chercheurs. Alors que l’activité, bien qu’elle soit intimement liée à la recherche, est avant tout au contact des patients !
Cependant, la génétique est un grand sujet d’actualité, notamment avec les avancées technologiques et les questions éthiques. Les gens aiment en discuter et découvrir les différentes facettes de cette spécialité ! Mon entourage est très positif vis-à-vis de ce choix de spécialité et s’intéresse beaucoup à ce que je fais.

Vers quelle carrière t’orientes-tu ? Ton avis sur l’avenir de cette spécialité ?

Je suis en premier semestre, et n’ai pu découvrir qu’un tout petit bout de la spécialité… Mais pour l’instant, l’idéal serait d’allier consultations et analyses en laboratoire. Je pense que la spécialité va continuer à beaucoup évoluer dans les prochaines années, et la place du généticien également. Quel sera notre rôle avec les progrès de la recherche et les avancées thérapeutiques dans les maladies rares ? Ferons-nous l’interface entre les spécialistes d’organes et les médecins en laboratoire ? Quel sera notre rôle avec la généralisation des examens pangénomiques ? Beaucoup de questions sur l’avenir de la spécialité, mais je suis certaine que la médecine personnalisée de demain sera construite autour de la génétique !

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  • Idris Amrouche
  • Rédacteur remede.org
  • amrouche.idris@gmail.com
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