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Internat : les choix sont faits

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L’amphi virtuel du Centre national de gestion annonce à la veille de la fin de la procédure des choix des ECNI que :
7789 étudiants vont passer en amphi (CESP inclus)
7789 étudiants ont défini leurs informations ( 100 % )
7493 étudiants non CESP (ni ESSA) ont fait au moins un vœu
196 étudiants CESP ont fait au moins un vœu

Zoom sur le choix de la médecine générale avec le témoignage de Sarah Rebert, classée 24 ème aux iECN.

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Après 6 ans d’études et un concours éprouvant, nous arrivons à la fin de cette procédure de choix qui en aura (aussi) stressé plus d’un.

Cette année encore, pas de surprise, les mêmes spécialités trustent le podium. Première, l’ophtalmologie (dernier classé : 2181ème), suivi de la dermatologie (2657) et de la radiologie (2781).

En queue de peloton, la méconnue spécialité biologie médicale, la santé publique et la médecine du travail.

Nous souhaitons donner cette année une attention particulière à la médecine générale, car plus de la moitié des internes dans les années à venir seront… médecin généraliste.
La spécialité médecine générale attire désormais les meilleurs : 20 sur les 500 premiers, et de façon plus large, 160 sur 2000 ont choisi la MG.

Illustration de cette attrait, Sarah Rebert, 24ème aux iECN.

Du haut de ses 26 ans, la brillante Sarah Rebert, étudiante parisienne, a la tête sur les épaules. Première étudiante à avoir choisi la médecine générale lors du choix de poste, Sarah entame avec confiance son internat. Le choix est une période stressante, mais Sarah avait déjà mûrement réfléchi à sa future spécialité.

Cette année test pour ta promotion avec les IECN aura t’elle un impact sur les études de médecine ?

Il est vrai que le nouveau format des ECN valorise l’expérience acquise en stage, la pratique et l’approche clinique. Prendre du temps en stage et en tirer le meilleur donne un avantage. Mais je ne suis pas sûre que cela change vraiment les choix de stages des externes. Certains préféreront toujours favoriser le temps d’apprentissage théorique personnel à la pratique clinique.

Les révisions ? Plutôt fiches ou collégiales ?

Aucune fiche pré-faite. J’ai travaillé uniquement des fiches rédigées personnellement. Ces fiches me servaient pour l’entrainement et non pas pour les les relire. Je résumais le cours de mémoire juste avant de revoir l’item. Ce qui me permettait de faire le point sur ce que j’avais déjà mémorisé et de mieux fixer les idées.
En terme de technique, il n’y a pas de dogme, j’ai changé beaucoup de manière de travailler en 3 ans. Il faut accepter de changer de méthode, de se tromper, de s’adapter… C’est à ces conditions que l’on tient sur la longueur. Je conseille en tout cas de commencer un maximum d’entrainement dès la D2. Non pas pour réussir les cas cliniques mais pour tout de suite voir ce qui est attendu de nous afin de cibler son apprentissage et diversifier les journées…

Comment as-tu vécu ta 6ème année ? Combien d’heures de travail ? Des vacances ?

La sixième année aura été la moins pénible de mon cursus grâce à la sensation de bout du tunnel. Le temps passe vraiment très vite. Avec du recul, les quatre derniers mois ont été très difficiles à gérer avec la vie personnelle et sociale. Je travaillais uniquement à la bibliothèque et j’allais en stage le matin. J’avais choisi de bons stages assez prenants ce qui m’évitait de me retrouver 12 heures à la bibliothèque face aux bouquins.

Je ne sortais pas trop tard pour rester vraiment concentrée l’après-midi. En fin d’année, je quittais la bibliothèque vers 20 heures /20h30.
Le soir, je me détendais vraiment. Le weekend était compliqué à organiser, j’avais donc pris une prépa privée uniquement en D4 pour le dimanche après-midi. Ainsi, j’étais sûre de faire au moins 4 heures de médecine le dimanche.

Avec un si bon classement, tous les choix s’offraient à toi. As-tu hésité ?

J’ai pris la médecine générale après avoir hésité avec la médecine interne, mon envie était vraiment de m’intéresser à tout et de ne pas me spécialiser à une spécialité unique, j’aime l’approche systémique. J’ai tranché pour la médecine générale pour être plus proche de la médecine du quotidien et de la vie "normale".
A la fin de l’internat, je souhaite pourtant commencer par la médecine d’urgence. Une spécialité que l’on exerce rarement toute sa vie. Ce choix me permettra donc à l’issue de cette expérience de trouver une manière d’exercer de la médecine générale / polyvalente.

Depuis quand désirais-tu faire de la médecine d’urgence ?

La médecine d’urgence c’est vraiment une évidence pour moi depuis tourjours. C’est pour cela que j’ai fait médecine. Au cours de mes études, j’ai parfois changé d’avis mais j’y reviens toujours ! Durant l’externat j’ai adoré la gynéco-obstétrique et la réa, mais finalement l’ECN, je suis revenue au cœur de mon projet.

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  • Idris Amrouche
  • Rédacteur remede.org
  • amrouche.idris@gmail.com
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