Les disciplines chirurgicales
Cette année encore la chirurgie n’aura pas séduit les meilleurs des étudiants. Des rémunérations plus faibles et une qualité de vie difficile à entrevoir auront eu raison de ces spécialités. Une exception : l’ophtalmologie qui reste dans le top des spécialités les plus choisies.
Autre discipline plébiscitée par les futurs chirurgiens, et difficilement visible dans les anciennes versions des choix, la chirurgie plastique et reconstructrice. Il fallait être classé parmi les 1500 premiers pour avoir accès à cette spécialité.
Toutes les autres spécialités chirurgicales en dehors de la chirurgie maxillo-faciale et l’ORL étaient accessibles après le 4000e rang.
La médecine générale
Chaque année, Remede.org examine l’évolution du choix pour la médecine générale. Cette année, la première à avoir choisi la spécialité est arrivée 50e (contre 24e l’année dernière). 45 personnes ont choisi la médecine générale parmi les 1000 premiers, soit un peu moins que l’année dernière.
Cette année encore, tous les postes n’ont pas été pourvus. Toutes les villes sont concernées par ce phénomène, mais plus fortement les villes comme Brest, Limoges ou encore Tours et l’Ile de France.
Les nouvelles spécialités
Cette année particulière aura vu émerger une nouvelle spécialité au succès inattendu. La médecine infectieuse et tropicale, en plus d’avoir séduit la major de la promotion 2017, aura attiré les plus brillants. Sur les 49 postes, 33 ont été pris par les 1000 premiers. Le dernier est 3600 au CHU d’Amiens.
La médecine légale a pourvu tous ses postes, contrairement à la gériatrie. Les étudiants du milieu voir de bas de tableau ont choisi ces spécialités. Le peu de visibilité de ces spécialités et leur relative méconnaissance n’ont pas attiré les curieux.
Mention spéciale pour la gériatrie, qui est sans doute la spécialité d’avenir par excellence aujourd’hui et qui devra donc faire avec des postes vacants cette année.
La médecine d’urgence et la psychiatrie sont les spécialités qui ont le plus grand gap entre les étudiants. Les urgentistes s’étalent ainsi entre le 300e et le 8000e, pour 460 postes pourvus.
Les postes non pourvus
Le ministère semblait avoir prévu son coup, le nombre de postes était initialement inférieur au nombre d’étudiants. La possibilité exceptionnelle de redoubler la 6e année n’a sans doute pas assez été anticipée. La médecine générale et la gériatrie devront cette année faire sans avoir rempli tous les postes.
L’amphi virtuel a clos ses portes. À vous maintenant jeunes internes d’envoyer vos attestations à vos ARS respectives. Aux plus jeunes de se préparer pour l’ECNi 2018... Nous mettrons à jour, avec ces éléments nouveaux, notre outil pour que vous connaissiez précisément les rangs limites des spécialités que vous convoitez.