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Intérim à l’hôpital : Agnès Buzyn casse les prix

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Marisol Touraine l’avait porté, Agnès Buzyn l’a acté. Le plafonnement des rémunérations des médecins, dentistes et pharmaciens exerçant un emploi médical temporaire dans les établissements publics de santé sera effectif au 1er janvier 2018 et progressif jusqu’en 2020. Le décret et l’arrêté relatif au travail temporaire des praticiens intérimaires ont été publiés au Journal officiel le 26 novembre dernier.

« Enfin ! Il aura fallu 5 ans depuis mon rapport "hôpital cherche médecin, coûte que coûte", pour enfin mieux réguler le recours aux médecins intérimaires à l’hôpital" s’est félicité le député Olivier Véran lors de la publication tant attendue du décret visant à plafonner la rémunération des praticiens intérimaires dans les établissements publics de santé.

Cette mesure constituait l’un des principales recommandations de son rapport remis en décembre 2013 qui pointait un coût de 500 millions d’euros par an pour le recours à l’intérim à l’hôpital. Une charge exorbitante pour combler les trous dans les services. Effectivement dans le public, un poste sur quatre de praticien n’est pas pourvu avec des pointes à 70% dans certains services. D’où le recours massif au travail temporaire pour assurer la permanence des soins. Un secteur qui s’est très largement et rapidement développé dans le secteur médical comme le prouve la floraison d’agences et de cabinets spécialisés dans le recrutement de professionnels de santé. Un essor de l’emploi médical temporaire qui s’accompagne trop souvent encore de dérives comme le dénonçait le rapport qui reste plus que jamais d’actualité car « la situation depuis 2013 a encore empiré » déplore le député neurologue.

1170, euros en 2020

Le décret fixe un salaire brut maximum pour la rémunération d’un praticien mis à disposition dans un établissement public de santé par une entreprise de travail temporaire pour une journée de vingt-quatre heures de travail effectif. Ce salaire brut est calculé au prorata de la durée de travail effectif accompli dans le cadre de la mission.

Le plafond sera fixé "pour une journée de vingt-quatre heures de travail effectif, à 1.170,04 euros" à compter de l’année 2020. Ainsi, le salaire brut maximal d’un médecin, dentiste ou pharmacien mis à disposition d’un établissement public ne pourra pas dépasser 1 404,05 euros pour une journée de vingt-quatre heures en 2018, 1 287,05 euros en 2019 puis 1 170,04 euros en 2020.

Le décret prescrit également aux agences de travail temporaire de renseigner les établissements publics de santé sur les qualifications, l’autorisation d’exercice, l’aptitude, ainsi que le non-cumul d’activité des praticiens qu’elles mettent à disposition.

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  • Anne Marie DE RUBIANA
  • Rédactrice en chef de Remede.org
  • amderubiana@remede.org
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