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Installation des médecins, Emmanuel Macron refuse des mesures coercitives

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Lors de la rencontre du président Macron avec les élus de l’Indre à Cargilesse-Dampierre ce jeudi 14 février pour le grand débat, des élus ont appelé les pouvoirs publics à imposer des quotas et des mesures coercitives en vue de forcer les jeunes médecins à s’installer dans les déserts médicaux. Refus du président de la République. Détails.

La suppression du numerus clausus, les élus présents lors de la rencontre avec le président Macron ne croient pas à son efficacité pour tout de suite. Ils comptent au minimum sur un délai de dix ans. En attendant, ils appellent à la coercition envers les jeunes médecins. Didier Barachet, maire d’Ardentes, appelle à imposer des quotas : « C’est une mission de service public. On a réformé les huissiers, les notaires, les avocats... et pourquoi pas les médecins. » Quant à Patrick Lambilliotte, maire de Saint-Août qui déplore l’absence de médecins malgré la création d’une MSP, il dénonce « le lobby des médecins à l’Assemblée nationale. Il faudrait qu’ils aillent sur le terrain ! » Un autre élu, Serge Descout, président du conseil départemental de l’Indre parie sur la séduction à prodiguer vers les jeunes médecins. Cela ne suffit pas selon lui : « Sur un total de 147 médecins sur notre territoire, il nous en manque encore 30 ou 40. » Il évoque aussi la problématique du lieu du stage des jeunes praticiens : « Nos jeunes doivent aller étudier à Tours et pas à Limoges. En général, ils choisissent de s’installer là où ils font leur stage. Comment régler ce problème ? »

En guise de réponse aux élus, le président Macron déroule le plan Ma santé 2022 (hôpitaux de proximité, assistants médicaux, prévention, réforme du financement, médecins salariés...). Il reconnaît le besoin de réforme : « Nous avons sous-estimé la demande en santé et l’évolution démographique. On a produit nous-mêmes de la rareté, ce qui crée des situations insoutenables comme la pression sur les urgences. Aujourd’hui, le défi est de soigner des pathologies chroniques auprès du terrain. »

Vie de famille des jeunes médecins

Tout en admettant le manque d’attractivité des territoires pour nos professionnels de santé, Emmanuel Macron refuse l’idée de coercition en vue de forcer les médecins libéraux à s’installer. Au contraire, il met en avant le changement des mentalités et des pratiques : « Nos jeunes médecins ne veulent plus vivre comme ceux d’avant. Ils veulent avoir une vie de famille et travailler entre professionnels. En plus du numerus clausus, 40 % des professionnels formés ont quitté la profession de médecin. » Il évoque les premières contraintes des étudiants en santé dans leur parcours : « Pas un hôpital de France ne pourrait fonctionner sans les internes ! »

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  • Arnaud Janin
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