Avec un Bac S mention très bien et félicitations du jury, Mikael a choisi de s’orienter vers l’université de Poitiers pour raisons personnelles bien que le numerus clausus en médecine soit très limité : 205 places en médecine pour 1280 étudiants.
La taille humaine de cette faculté et l’organisation des cours in situ et à distance a séduit cet étudiant plutôt autonome. Histoire de se rassurer et surtout de rassurer ses parents, il a suivi un stage de pré-rentrée en prépa privée. « Cette expérience m’a été très utile pour découvrir le programme en avance et de prendre du recul par rapport aux cours. Indéniablement, cette préparation m’a mis en confiance. Avec seulement une semaine de cours, j’ai pris trois semaines d’avance ! » explique t ‘il. « Le plus dur à appréhender lorsque l’on quitte le relatif confort du lycée pour se lancer dans le grand bain des études supérieures est l’environnement tant géographique que matériel avec un emploi du temps déroutant. Cette prépa fut une bonne transition pour m’y préparer et m’adapter dès le début au rythme universitaire » poursuit-il. Pour autant, au cours de l’année, il n’a pas jugé utile de retourner sur les bancs d’une prépa ayant acquis assez vite son autonomie et sa propre méthode de travail. En revanche, il s’est procuré tous les polycopiés délivrés par le tutorat de la fac à défaut d’être présent aux séances du soir avec les tuteurs. Particularité de Poitiers : une fac de taille moyenne qui produit le plus de corrigés parmi les universités françaises !
La qualité du tutorat
« Les TD des enseignants de tutorat sont incontournables car très représentatifs de ce qui va tomber au concours. Avec les annales vues et revues, vous êtes parés pour le concours. Ensuite, il faut tenir le rythme et surtout garder un équilibre de vie. Sport, vie sociale et compte de sommeil font un tout. J’ai rarement travaillé au-delà des huit heures par jour. La masse des connaissances à emmagasiner est tellement énorme qu’il faut se fixer des objectifs réguliers afin de rester efficace. La clé est l’organisation pour apprendre à travailler entre plaisir des cours et contraintes de « bachotage ».
Les cours en vidéo
A Poitiers, les étudiants sont lâchés dans un amphi de 800 places mais trop petit pour le nombre d’inscrits donc les quatre heures de cours par jour se font en alternance matin et après-midi d’une semaine à l’autre. Pas toujours évident pour s’y retrouver. Cependant, on peut tout à fait suivre les cours de chez soi grâce à la plateforme internet de la fac qui retransmet tous les enseignements en vidéo. Là encore, à vous de voir quel est votre degré d’autonomie et de motivation pour travailler en solo.
Celui qui ambitionne de devenir anesthésiste réanimateur n’a pas attendu la reprise pour anticiper sur le terrain en suivant deux stages avec des aides-soignants et des infirmiers avant de se replonger sereinement dans ses bouquins et ses loisirs car la deuxième année est plus détendue. D’où le succès des tutorats avec des élèves bénévoles, rescapés de la PACES qui dispensent leurs trucs et astuces pour les nouveaux.
Le Jour J
Après tout ce chemin parcouru, les épreuves de concours blancs, « il ne faut surtout ne pas se laisser déstabiliser le Jour J par le silence d’une salle immense dans laquelle nous ne sommes juste qu’un petit numéro ».
Tout comme le jour de rentrée, le cadre des halls et amphis de fac peut se révéler anxiogène, une salle de concours l’est toujours. Il est essentiel de croire en soi, de garder son objectif de réussite, ainsi que son calme.
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