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Généraliste, le chef d’orchestre pour le suivi des patients

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Manon Leitner, reçue 244e aux ECNi 2018. Internat de médecine générale à Strasbourg.

Peux-tu nous raconter ton parcours depuis le bac à aujourd’hui ?

J’ai effectué ma scolarité au lycée Kleber de Strasbourg où j’ai obtenu un bac scientifique avec la mention bien. Je me suis décidée tardivement à débuter des études supérieures à la fac de médecine ayant eu connaissance du niveau de difficulté de cette voie. Mais la médecine a toujours été un domaine passionnant pour moi, bien qu’aucune personne de mon entourage ne soit médecin. J’ai tenté le concours de la première année de médecine à Strasbourg en 2013 que j’ai obtenu du premier coup en ayant été classée 222e. J’ai donc ainsi pu choisir médecine. Les années suivantes se sont bien déroulées. L’externat est une période difficile, mais passionnante avec des modules intéressants et des stages très utiles pour la pratique clinique. Puis vient le concours national des ECNi à la fin de la 6e année où je me suis classée 244e ce qui m’a permis de choisir mon premier et seul voeux : la médecine générale.

Comment se sont passées tes études en médecine ?

Ce n’est pas un secret, les études de médecine sont extrêmement difficiles. J’ai beaucoup travaillé durant ces six dernières années en essayant d’être organisée, régulière et assidue. Il faut rester motivé sur le long terme, ne pas baisser les bras durant les moments difficiles et je pense que ma famille, mon copain, mes amis et surtout ma sœur jumelle Amandine faisant les mêmes études que moi ont tous été une grande force pour moi et une source de motivation. Le moment le plus difficile de mon externat a été la période de révision pré-ECN sans stage où le stress était à son comble et le travail encore plus intense. Les stages ont été les meilleurs moments de mon externat. J’ai beaucoup appris, rencontré des personnes formidables. J’en garde d’excellents souvenirs.

Quand as-tu fait le choix de la spécialité médecine générale ? As-tu hésité avec d’autres spécialités ?

Depuis le début de mon externat, j’ai été attirée par la médecine générale et mon stage chez le praticien m’a conforté dans cette voie. C’est une spécialité riche, variée avec un contact particulier au patient, une proximité. Tous mes stages hospitaliers m’ont plu, mais c’est vrai que je ne me voyais pas choisir une spécialité d’organe. En début de 6e année, j’étais sûre que c’était ce que je voulais faire. Suite à mon classement aux ECNi, beaucoup de portes de sont ouvertes, mais je n’ai pas vraiment hésité malgré l’influence et le questionnement de certaines personnes. Dans ma liste de préchoix, je n’ai mis que la médecine générale sans aucun doute, c’est ce que j’aime.

Quelles ont été les réactions de ton entourage devant ton classement et ton choix de spécialité ?

Ma famille, mes amis et les étudiants de ma promo savaient depuis le départ que je voulais faire de la médecine générale et n’ont pas été surpris de mon choix. Ils étaient fiers que je maintienne ce choix malgré mon classement et ils m’encourageaient à choisir ce qui me plaît le plus malgré les autres possibilités de spécialités.
Il est vrai que d’autres personnes n’ont pas réellement compris pourquoi je n’ai pas changé d’avis et m’ont incité à faire une « meilleure » spécialité et que c’était en quelque sorte un gâchis de faire de la médecine générale.

Pourquoi choisir la médecine générale ?

Beaucoup de raisons et d’avantages font de la médecine générale la plus belle des spécialités. Tout d’abord, le suivi des patients est très important. J’aime les connaître, les accompagner sur le long terme, avoir leur confiance. J’ai besoin de me sentir proche d’eux. Deuxièmement, c’est une spécialité variée où l’on voit beaucoup de pathologies différentes. Les médecins généralistes sont au premier plan et sont en quelque sorte les chefs d’orchestre pour le suivi des patients. De plus, j’aime beaucoup les personnes âgées ainsi que les enfants et cette profession permet vraiment d’avoir une patientèle diversifiée. J’ai toujours su que je ne voulais pas travailler à l’hôpital. Je veux être libre et indépendante.

Vers que type de pratique t’orientes-tu ?

Plus tard, j’aimerais exercer dans un village de campagne en Alsace, soit dans une maison médicale soit dans un cabinet médical associé ou non à d’autres médecins. Concernant les DIU, deux d’entre eux m’intéressent particulièrement : DIU médecine et traumatologie du sport et le DIU santé de l’enfant. J’ai exercé de la gymnastique artistique pendant quinze ans et c’est vrai que le sport est quelque chose d’important pour moi. Concernant le second DIU, la pédiatrie est un domaine que je trouve très intéressant et j’adore ce contact à la fois avec les enfants et avec les parents.

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  • Idris Amrouche
  • Rédacteur remede.org
  • amrouche.idris@gmail.com
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