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Exercer à l’hôpital : panorama des statuts, postes et spécialités

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Les établissements de santé comptent 187 000 emplois médicaux, postes d’internes compris. Deux tiers des emplois sont répartis dans les hôpitaux publics, 21% dans des cliniques privées et 11% dans des établissements privés à but non lucratif. Actuellement 25% des postes de praticiens hospitaliers ne sont pas pourvus dans la fonction publique. Les directeurs généraux des CHU, les doyens des facultés de médecine et les présidents des commission médicales d’établissement ont présenté 17 propositions aux candidats à la présidentielle afin de redonner de l’attractivité à l’hôpital et dessiner les futurs des CHU.

Si vous souhaitez travailler en équipe et bénéficier de plateaux techniques, l’exercice hospitalier est fait pour vous.
Il existe trois types d’établissements publics ; les centres hospitaliers régionaux (CHR), qui sont aussi pour la plupart des centres hospitaliers universitaires (CHU), dispensent les soins les plus spécialisés pour la population de la région ainsi que les soins courants pour la population la plus proche ; les centres hospitaliers assurent la majeure partie des courts séjours en médecine, chirurgie, obstétrique et odontologie (MCO) ainsi que la prise en charge et les soins des personnes âgées ; les centres hospitaliers spécialisés en psychiatrie.

Parmi les établissements privés, on distingue les hôpitaux privés ou cliniques (établissements à but lucratif) et les 700 établissements de santé privés d’intérêt collectif (ESPIC) dont font partie les centres de lutte contre le cancer. Dans le privé, l’exercice est majoritairement libéral. A l’inverse, à l’hôpital public, l’exercice professionnel est principalement salarié. Il existe différents statuts.



• Des statuts différents selon les fonctions

Le praticien hospitalier (PH)
Pour être praticien hospitalier, il faut être admis sur concours national (CNPH) organisé une fois par an par le Centre national de gestion des praticiens hospitaliers et des personnels de direction de la fonction publique hospitalière (CNG). Médecin, chirurgien, psychiatre, spécialiste, biologiste, pharmacien ou odontologiste des hôpitaux, le praticien hospitalier est nommé par le directeur du CNG, sur proposition du chef d’établissement, et après avis du président de CME. Il s’engage, sur la base d’une convention conclue avec le directeur de l’établissement de santé, à exercer ses fonctions pendant cinq ans. Sa carrière comprend treize échelons. Sa rémunération brute mensuelle s’échelonne de 4130,68 euros à 7500,82 euros selon le grade (il y a en a 13).

Les praticiens hospitaliers (PH), au nombre de 47 133 selon le rapport d’activité de la CNG en 2015, concentrent 60 % des emplois médicaux, hors internes, « occupés en équivalents temps plein ».

Le praticien hospitalo-universitaire (PHU)
Les praticiens hospitalo-universitaires (PHU) partagent leur activité entre le soin, l’enseignement et la recherche.
Ils se répartissent en trois corps : les Professeurs des universités (PU-PH) ; les maîtres de conférence-Praticiens-Hospitaliers
(MCU-PH) ; les praticiens hospitaliers universitaires (PHU), chefs de clinique assistants (CCA) et les assistants hospitaliers universitaires (AHU).

Les médecins assistants sont recrutés sur des contrats à durée déterminée. Les médecins attachés sont des médecins vacataires travaillant à temps partiel (1à 8 vacations hebdomadaires maximum). Ils peuvent exercer dans un ou plusieurs établissements publics.

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  • Marie-Laure Wallon
Tags :
  • hôpital
  • professionnels_medecine
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